Réforme des retraites, comment ça va finir

Ce jour, lundi 20 mars 2023, le gouvernement se maintient face aux motions de censure déposées suite à l’utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites de Macron.

Une grand partie des Français et des Françaises sont contre cette réforme, sur le fond et/ou sur la forme. Une grande partie, ça doit être 70-80%. Pour rappel, les femmes et les carrières longues sont les catégories qui perdront le plus avec cette réforme. De plus, aucune prise en compte de la pénibilité : pas de différence entre le salarié du BTP en extérieur et le cadre supérieur à l’intérieur.

J’annonce que la seule réponse du prédisant Macron face à la contestation sociale sera de déchaîner la violence des forces policières. Il est dans l’incapacité de voir une autre solution possible ou acceptable. C’est l’exemple parfait du management par l’affect du « avec ou contre moi ». Un management des plus toxiques.

Dans notre pays, il n’existe aucun outil démocratique activable par la population (référendum, dissolution de l’assemblée, destitution du président, etc).

Pour Macron, tout est lié à l’élection présidentielle : il a gagné donc il fait ce qu’il veut. Pas de discussions avec les corps intermédiaires : les Maires, les syndicats représentatifs des salariés et salariées, les commissions et autres organisations d’études statistiques, les professionnels et experts métiers, etc. Il décide seul : nous en avons eu l’exemple pendant la crise Covid-19 où il a créer le fameux conseil de défense. Sorti de nul part, avec des personnes nommées par lui-même, avec des réunions sous le sceau du secret défense, pas de rapport écrit, ni de traces des échanges internes.

La seule réponse sera la violence des matraques, des grenades et des nasses policières. Le seul but sera d’instaurer de la peur dans l’esprit des manifestants et manifestantes, la peur de la mutilisation, des coups et de la douleur.

La macronisme est une douleur, quelle soit sociale ou physique.

Et une perte de temps pour s’occuper de la seule urgence vitale de notre époque : la survie de notre espèce face au réchauffement climatique.

Déjà un avis pertinent dans Réforme des retraites, comment ça va finir :

  • anatole M
    La procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution peut être déclenchée « en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
    Le « manquement » en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.
    La procédure de destitution peut être déclenchée en dehors de toute infraction pénale. Elle constitue une sanction politique du Président, par ailleurs irresponsable sur le plan pénal, civil et administratif pendant le cours de son mandat.
    Et c’est là que tu as raison, car cela relève de la Haute Cour mais pas des citoyens.
    Pour répondre à ta question, comment cela va finir ?
    J’ai une petite idée, comme avec les gilets jaunes, va y avoir de la perte, les même vont trinquer et dans 4 ans, la mémoire collective aura disparu et un nouveau président sera élu, sans doute un fan de la finance, peut-être même un ancien banquier et qui demandera au peuple de se serrer la ceinture …encore une fois…
    En 1968, je me souviens qu’il y avait des bruits qui courraient pour nous dire de rester à l’abri dans nos campagnes histoire d’éviter la « casse ».
    A pluche.

Les commentaires sont fermés.