Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public

Je voulais faire un point sur la situation. Qui y croit encore et pour quelles raisons ? Pour y croire, il faut encore qu’il y ait de l’espoir.

Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc en revanche les difficultés s’accumulent pour le voir progresser sensiblement :

  • La justice européenne a sanctuarisé la vente liée pc et os par conséquent un des verrous les plus importants pour que Linux puisse se développer sur pc ne sautera jamais. Microsoft est dans son bon droit avec la vente liée pc et os. La bataille la plus importante est terminée et elle est perdue
  • Microsoft a un lobbying très efficace, je ne citerai que le partenariat entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale
  • L’UEFI et secure boot complexifient beaucoup la tâche d’installation d’une distribution Linux sur un poste. On craignait il y a quelques années qu’à terme UEFI et secure boot bloquent totalement la possibilité d’installer un autre O.S que Windows. Ce n’est pas le cas mais ça devient de plus en plus compliqué et long
  • Microsoft a poussé les utilisateurs vers Windows 10 en le proposant gratuitement. Il est d’ailleurs encore possible d’y passer gratuitement sans trop de difficulté

Maintenant que l’enjeu énorme de la vente liée pc et os est classé, que reste-t-il comme espoir ? Vraie question pas simple provocation.

Déjà 91 avis pertinents dans Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public

  • franceschini
    Quand, j’ ai pas ce que je demande, je vais voir ailleurs !
    Sur le dernier matériel acheté, j’ avais le choix, du Seven ou de l’ Ubuntu, et quand je suis rentré
    avec la machine j’ ai remis une Mint Mate, c ‘était plus veloce …
    Puis j’ ai revu le boot à ma façon, histoire d’ encore changer de distrib si ça me chante !
    Bien sûr d’ un Os à l’ autre, le passage demande de la peine.
    Merci pour vos nombreux articles et tutos.
  • Salut,

    C’est sur « grand public » dans ta question que je réagis : les principaux concernés ne souhaitent peut-être pas que Linux perce dans le grand public. Par principaux concernés, j’entends les membres de la Linux Foundation. En effet, il n’y a que de grosses boîtes représentées au board, les individuels n’ont plus voix au chapitre. Pour être membre, il faut être corporate, une personne ne peut être que supporter et donc donner son avis mais pas voter. Donc, les grosses boîtes ont besoin d’un OS avec quoi faire de l’argent (on trouve Linux un peu partout, même dans les frigos !) mais pas un OS qui ferait de l’ombre en réduisant la taille du gâteau qu’elles se partagent.

    Il y aurait beaucoup à dire mais je te suis dans ta sagesse qui t’a conduit à faire court sur un sujet potentiellement trollogène.

    PS : commentaire rédigé depuis un Chromebook, parfait exemple de mes propos

  • Android?
    Steam console de jeu?
    Nas?
    Malheursement le business se base sur l’enfermement de l’utilisateur pour le faire payer à des checkpoints inevitables. Donc linux peut gagner le grand public mais est ce que ce sera le linux libre que nous connaissons?
  • Paolo
    « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc »

    Si vous croyez que les statistiques qu’on vous donne à manger sont représentatives de la réalité, il va falloir sérieusement vous réveiller : c’est de la propagande et du mensonge purs et simples. Personne de sensé n’ira croire que dans les 10 ans écoulés, GNU/Linux aurait miraculeusement stagner avec une part de marché ridicule, et pas la peine d’aller bien loin pour s’en convaincre : tout le monde a aujourd’hui des libristes dans son entourage, alors qu’il y a 10 ans encore, l’OS libre restait relativement confidentiel et réservé aux geeks. Je vois plus d’OS libre que de mac aujourd’hui, ce qui nous donne une part de marché réelle d’au moins 10% côté grand public. Et même dans les entreprises, il n’est plus rare de trouver de l’OS libre sur les postes de travail. Arrêtons de se voiler la face : GNU/Linux avance et démontre son potentiel à ceux qui en doutaient.

    Ensuite on sait que l’europe travaille contre nous – c’est évident en informatique avec une vente forcée qui aurait du mourir depuis longtemps, et nos gouvernants de bosser pour les GAFAM en faisant semblant de lutter contre l’évasion fiscale qu’ils ont eux-mêmes soutenus et développés. Raison de plus pour quitter l’europe et ses charlots à la prochaine élection, avec l’UPR qui reste le seul parti à s’engager clairement dans cette voie. Avec 12000 adhérents, on constatera en passant qu’aucun media français ne parle jamais de ce parti maudit, pourtant déjà 4x plus gros qu’EELV, tout simplement parce que la mafia gauche/droite/en bas/en haut contrôlent complètement nos media, et ont une peur bleu – avec raison – que les français suivent demain l’exemple anglais.

    Enfin, perdre/gagner une bataille, ce n’est pas perdre/gagner la guerre, et tout le monde sait dans le libre qu’il faut lutter pour sa liberté et celle des autres. Il y a aura toujours des salauds et des enfoirés pour arnaquer leurs semblables. Vous ne vivez pas dans un monde de bisounours – si vous ne luttez pas, vous en payerez tôt ou tard le prix.

    Sur l’UEFI et le secure boot, les choses se sont quand même bien améliorées avec les dernières distributions, ce qui n’empêche pas certains fabricants de réécrire l’ordre de démarrage à chaque passage dans le BIOS, histoire de court-circuiter GRUB chez les novices… Là encore, où est donc cette europe qui était sensée jouer son rôle de flic, et empêcher des enfoirés de nous pourrir la vie ?

    Et sur Windows 10, nous savons tous que c’est de la merde : les gens en reviennent déjà, et aucune entreprise n’en veut. Je féliciterais plutôt microsoft d’avoir sorti 2 OS ratés de suite : je n’ai jamais vu autant de gens passer au libre qu’en 2016 ! Il faut dire que le harcèlement et le clic de fermeture aura définitivement prouvé à ceux qui ont encore un cerveau qu’on les prend vraiment pour des cons. A votre place, je me réjouirais plutôt pour la suite.

  • alterlibriste
    Croire et espoir sont des termes religieux que j’ai banni de mon vocabulaire surtout en ce qui concerne la technologie.
    Être libriste n’est et ne doit pas être une religion où il faudrait convertir les mécréants. L’objectif n’est pas de rallier tout le monde à notre cause mais d’avoir la possibilité de continuer à pouvoir gérer nos systèmes comme on le souhaite et de montrer à ceux qui le souhaitent qu’une façon de faire existe.
  • Hello,
    Je ne suis pas expert dans le domaine mais mon avis rejoins celle de Paolo, ceci dit les gamers et pro-gamers hésitent souvent à sauter le pas et se rendre sur un OS autre que Windows/Mac pour des soucis de compatibilités de certains composants de leur PC qui réduit considérablement le fait de pouvoir jouer pleinement sur Linux. Sans compter que les personnes moins dégourdit (señor) iront à la facilité et je vois mal mon père qui à déjà du mal à faire un copier/coller sur Windows de se la jouer far west sur Ubuntu par exemple (utilisation de la console etc..).

    Mais la guerre n’est pas fini, les nouvelles générations sont de plus en plus « connectées », quand je vois des gosses de 5 ans qui savent déjà coder (à leur niveau) je mise sur ces jeunes pour porter le flambeau des OS libres dans le futur.

  • alterlibriste
    De moins en moins utilisé ? On en parle de moins en moins ?
    C’est toi qui a arrêté d’y croire.

    Par contre croire en quelque chose ne le rend pas plus réel.

    Continuer de faire sans se préoccuper du camp adverse n’a rien d’un renoncement.

    La seule chose que je te concède, c’est qu’il faut entretenir une communauté enthousiaste, soudée et active… Et là, c’est pas l’idéal, mais c’est un peu notre job de blogueur, non ?

  • pol
    Hello,

    Il faut aussi bien voir que les PC du grand public ne sont qu’une goutte d’eau dans l’univers des machines qui ont besoin d’un OS. Il n’y a qu’a penser aux NAS, téléphones mobiles, toute machine avec de l’électronique embarquée, les serveurs de données ou de calcul. Sur ces plans là la bataille est largement gagnée par le noyau Linux, et ne serait-ce que grâce à ça, le noyau et les OS qui l’utilisent continueront d’exister et d’évoluer. Certes pour le grand public c’est plus difficile, mais après tout il faut bien laisser a Microsoft une petite part de marché ;)
    Bon dimanche

  • Pourquoi est-ce important que GNU/Linux soit utilisé par la partie du grand public qui s’en fout ?
    L’essentiel c’est que ceux qui ne s’en foutent pas puissent le faire.
    Pour prendre une analogie, tout le monde profite de la liberté d’expression, mais peu de gens l’utilisent pour dire quelque chose. Et alors ?
    Il n’y a pas un Windows ni un mac ni un iphone chez moi, mais j’en fais pas une règle pour les autres.
  • Coconut
    Hello,

    Les stats du traffic web, c’est à prendre avec des pincettes, la population « linuxienne » n’a probablement plus les mêmes habitudes de surf que l’internaute standard consommant les silos classiques des gafam ou bien d’autres sites très populaires; pour l’image: si je prends le vélo pour mon salut, on ne va pas le voir en analysant le traffic des autoroutes…
    Donc oui, comme pol – plus bas, linux le noyau (de la box au smartphone en passant par les infra en entreprise) et la base des outils gnu, à déjà gagné et à écrasé tout le reste malgré ce qu’on en dit. Le poste utilisateur, qui ne sert pas plus pour le surf que tous les petits appareils mobiles est relégué probablement davantage à d’autres tâches plus « invisibles » et plus productives. Le reste, gnu, l’ihm, qui s’en est soucié en choisissant depuis tant d’année les compromis avec des mourrant comme le flash, les trucs proprio, etc. en disant des libristes que ce sont des intégristes, et en se faisant la guéguerre des DE à coup d’innovations bling-bling, pour concurrencer l’effet wow d’autres OS, dont peu de projets avec peu de resources pouvaient suivre ?

    En fait, pour moi, cet « espoir » n’est pas à chercher auprès des instances européennes ou autre. Il réside dans mon utilisation quotidienne et à persuader mon prochain qui semble intressé par cet OS, que ce n’est pas forcément le miracle attendu et entendu par d’autres, mais s’il ne veut plus suivre cette course effrénée logicie/matériel et rester dans la frugalité pour travailler à la maison, c’est une excellente alternative et qu’il faudra faire des efforts pour réapprendre certaines choses; que les ressources sont nombreuses et sur des sites qui échapent parfois aux stats globales :).
    Au final, ce n’est pas de l’espoir que j’ai, je n’en ai plus, pour tout. C’est un peu d’énergie, de l’information et quelques relations que je recherche, de quoi me préparer au futur, au pire.

  • Paolo
    C’est amusant de voir que vous soulignez vous-mêmes le problème de base : comme il n’existe pas de chiffre de vente clairs et nets de GNU/Linux, les stats qu’on vous présente sont censées se baser uniquement sur le trafic web. Et là nous avons plusieurs problèmes. D’abord si vous récupérer vos stats de linuxfr ou de microsoft, il est évident que vos chiffres seront totalement disctincts, donc déjà, quid de la représentativité des sites sélectionnés ? Ensuite, les logs web sont des fichiers texte, très simples à fausser, ou même à générer en automatique. S’appuyer sur ces logs demanderait à vérifier scrupuleusement leur véracité, ce que ne peut faire aucun institut de sondage, quand bien même il le voudrait : trop de sites, trop d’acteurs, trop d’intermédiaires.
    Il faut donc se poser la question de savoir comment les instituts obtiennent ces logs. Rien n’est gratuit dans ce bas monde, donc on peut supposer que soit ils les payent (impossible vu le nombre affiché de sites), soit ce sont des commanditaires de l’étude qui les leur fournissent, avec tous les biais évidents que cela représente.
    Et là, est-ce que vous croyez sérieusement qu’un gros site internet irait fournir à un tiers ses logs contenant toutes les informations de ses internautes, au risque que ces mêmes logs soient récupérés et analysés par la concurrence ? Bien sûr que non. Donc cela suppose encore une fois que ces logs aient été « altérés » pour être « allégés » de leur matière véritable, les rendant encore plus vulnérables à la triche.
    Pour toutes ces raisons, vos 2% étaient peut-être valables en 2008 (http://www.theinquirer.fr/2008/08/01/les_linux_preinstalles_decollent.html), mais là, on est en 2016 – et je suis au regret de constater que vous n’offrez aucun contre argument tangibles aux miens.
    Personne ne peut plus nier la progression évidente de GNU/Linux chez le particulier. Quand aux entreprise, cela fait longtemps qu’elles utilisent du libre, et ce n’est pas pour rien que GNU/Linux est omniprésent dans le cloud ou l’embarqué, et dans bon nombre de nos PME/PMI aujourd’hui ! Alors on peut se balancer des URL à tout va entre nous pour le plaisir de se croire intelligent. Le fait est que la seule intelligence réelle est la critique, l’observation, et l’analyse. Et il est évident que GNU/Linux est aujourd’hui connu, ne fait plus peur aux gens, et est devenu un OS grand public comme un autre. Donc il est évident aussi que sa PDM a logiquement progressé – et pas juste d’1 pauvre % en 8 ans…
    Pour le reste, ma vision, effectivement, s’étend au delà du nombril français. Sachez donc que Canonical vend sa Ubuntu en Asie et Amérique sur des machines moyen de gamme HP, Dell et Lenovo depuis des années déjà. Le fait est que GNU/Linux se vend très bien partout sur la planète, sauf en europe, et tout le monde sait parfaitement pourquoi. Sans la vente forcée pour protéger artificiellement les GAFAM, ça fait longtemps que microsoft tirerait la langue – surtout vu la qualité minable de ses derniers produits !
    Quand à mon invitation de quitter l’europe, mon analyse personnelle est qu’on nous a assez trahi. Renseignez-vous sur les promesses faites avec Maastricht il y a 25 ans, et comparez simplement les résultats obtenus : le « retour au plein emploi », c’est 20% de chomeurs aujourd’hui, en particulier chez les jeunes. L’europe « puissante » et « indépendante » qu’on nous vendait s’est soldée par une europe à la solde des américains, avec des traités commerciaux négociés dans notre dos, et une face militaire, l’OTAN, qui nous a entraîné dans des guerres successives toujours plus débiles, et nous ont mené droit au terrorisme que nous subissons aujourd’hui.
    Allez voir les vidéos de M. Asselineau sur le construction européenne – c’est totalement édifiant, et je pense que cela vous apportera une autre vison de la géopolitique. On nous a menti il y a 25 ans, à une époque où le net n’existait pas pour le grand public. Ne tombez pas dans le même panneau : allez vous renseigner et critiquer – vous avez aujourd’hui les moyens de le faire.
    Pour le reste, sortir de l’europe, ce n’est pas s’isoler du reste du monde, contrairement à ce que les VIP de l’oncle Sam veulent faire croire. C’est juste reprendre le contrôle de notre pays, en mettant à la tête de l’état des gens qui ne font pas partie des mafias usuelles, et qui apporteront une intégrité dans leurs décisions qui n’existe plus aujourd’hui.
    Comme en informatique, il n’y a pas à avoir peur du changement : juste à s’adapter, et à rester maître de son avenir. C’est ce que permettent depuis toujours les logiciels libres. On a les solutions logiques : il suffit de couper le cordon avec les GAFAM, et de leur imposer nos règles du jeu.
  • Poilou
    Salut à tous,

    Personnellement, j’y crois assez. Firefox a eu son heure de gloire et LibreOffice grignote doucement mais sûrement. Pourquoi pas le libre en général et GNU/Linux avec ?
    J’ai bien lu vos commentaires et il y a ne chose qui est souvent oublié, avant de considérer l’influence de l’Europe, du gouvernement, et autres problèmes liés à des utilisations spécifiques comme les « gamers » : c’est le support utilisateur.

    Pensez-vous que les forums et les howto, les « man » et les documentations officielles ont une valeur pour le « grand public » ? Non, je ne pense pas. Ce qui marche avec le grand public, c’est d’avoir un magasin, un espace, un artisan, ce que vous voulez mais à proximité, qui puisse les aider quand ils ont un problème (à défaut d’avoir le neveu ou le fils du voisin). Est-ce que ça existe déjà ? Oui, mais trop peu ! Et pas toujours sous la forme qui convienne aux utilisateurs.

    Je vois dans vos cerveaux de libristes clignoter la case « GUL ». Par contre, je préfère être clair sur mon opinion : les GUL, ça conforte le libriste et ça permet de se retrouver entre-soi mais jamais ça n’a servi à populariser les logiciels libres auprès des utilisateurs qui cherchent une alternative. Ça fait trop secte pour ça, et l’accueil 2h par semaine, c’est loin des exigences des utilisateurs. Attention je ne critique pas ! Ces assos font des choses très bien ! Mais c’est un peu comme les AMAP en France, ça ne perce pas car c’est trop éloigné des habitudes consuméristes de l’ensemble des populations. Qui ne veux pas prendre le temps de le faire pour sa bouffe ne le fera pas non plus pour son ordinateur !

    Il y a bien quelques assos comme Défis ou Desclicks (et d’autres), qui vont un peu plus loin, mais c’est encore trop mal représenté, et souffre encore d’une étiquette geek. Mais dans l’ensemble ça avance, c’est pourquoi je reste optimiste !

    A notre échelle, à Caen, nous somme en train de monter un espace d’entraide informatique (tous systèmes). Dans cet espace ouvert à tous, il sera possible de trouver des compétences et du support sur les logiciels libres, moyennant une adhésion annuelle accessible. Ça sera un espace le moins geek possible, mais le plus tourné sur les besoins réels du grand public. Nous fourniront aussi des prestas et formation pour les pros, pour financer nos activités. Je peux vous dire qu’on y croit !

    Les libristes doivent se remettre en question et éviter l’élitisme technologique. Oui c’est dur quand on fait partie des minorités, mais c’est la seule solution.

    Allez pas de déprime les geeks, et on se remet en question ;) !

  • alterlibriste
    Avec des « si » on met Paris en bouteille.

    Et en tant que blogueurs pleins de bonne volonté on participe quand même à ce que ce « si » n’arrive pas, quand plus personne n’en parlera, c’est que plus personne n’en aura rien à faire (même si certaines mauvaises langues diront que c’était mieux avant et qu’on va tous mourir).

  • pierre
    La part de marché de linux sur desktop a dépassé la barre des 2% depuis quelques mois.
    Donc il y a une progression même si elle est très lente…
  • Zakira
    Le problème de Linux est simple !
    Ca manque de « simplicité » et « d’interface » dans les logiciels.

    Je m’explique : On a, d’un côté un Word 2016 et de l’autre un LibreOffice 5.
    Déjà, lorsqu’on ouvre ces deux logiciels on voit tout de suite que Word nous paraît plus simple, en observant le bandeau qui est au-dessus de l’application, avec moins de présence de bouton et regroupé dans des catégories.
    Si on compare les options dans les deux logiciels. C’est la galère du côté de LibreOffice 5 pour un simple utilisateur car tout est détaillé et pas assez « catégorisé ».
    Je vous donne un exemple, je galère à faire une page de garde sur LibreOffice 5 alors que sur Word 2013 ou Word 2016, j’ai juste un bouton pour en insérer un. Sinon je ne vois pas le bouton « insertion page de garde » dans LibreOffice 5. Dans ce cas il faut retravailler l’ergonomie de LibreOffice 5.
    Là où Word 2016 fait fort, c’est qu’il a une interface plus soignée et plus « lisible ».

    Voilà un exemple pour une suite bureautique.
    Maintenant, côté « Gamer ».

    Là on a un gros problème… En général, les jeux récents ne sont pas du tout sur Linux. Il faut « s’embêter » à utiliser Wine pour que le jeu puisse fonctionner. Et si ça ne fonctionne pas, il faut faire son propre script à l’aide du tuto de PlayOnLinux.
    Même si on a un jeu récent qui est natif, par exemple Tomb Raider sortie en 2013, il est moins performant sur Linux que sur Windows. Je ne sais pas si j’ai le droit de mettre un lien de comparaison. Mais regardez sur YouTube et vous verrez la différence de FPS !

    J’ai oublié aussi de mentionner le manque de logiciel contrairement à Windows. Un utilisateur qui a toujours utilisé Windows voudra toujours utiliser son logiciel préféré quelque soit le système d’exploitation.
    Même chez les graphistes ! Les graphistes ont tendance à plus utiliser la suite Adobe plutôt qu’une suite Libre (Gimp, inKscape, MyPaint, etc.).

    Il y a aussi « le design » des différentes distributions qui sont pas terrible à côté de MacOs (qui peut-être son plus grand concurrent au niveau du noyau). De plus, on rencontre facilement des bugs comme le mot de passe de session qui n’est pas valide après la mise en veille d’un Ubuntu 16.04 ou le wifi est bien activée mais le système ne trouve aucun réseau…

    Tout ça pour dire que Linux a encore du chemin à faire pour le grand public, même Linus TORVALDS l’a dit : « Linux doit être amélioré pour être sur le marché des Desktop ».
    On a peut-être perdu la bataille pour la « pré-installation » des systèmes à l’achat d’un poste mais la guerre !
    Il ne faut pas oublier que ce n’est pas les sociétés qui gèrent l’avenir de l’informatique mais les utilisateurs !

    Pour les convaincre, je pense qu’il faut d’abords régler les problèmes que j’ai cité mais aussi mettre un gros coup de marketing.

    Je sens que les libristes vont râler mais je pense qu’il est temps pour Linux d’avoir une(s) distribution(s) payantes mais pas proposer (que) des logiciels propriétaires. Il faudrait des logiciels Open Source qui dépendent d’une entreprise et que celle-ci soit à l’écoute de ses utilisateurs pour la modification du code (ce qui paraît logique pour un logiciel Open Source).

    Donc voilà mon avis sur Linux dans le marché :-)

    Après niveau professionnel, je trouve que ça cartonne ! Je sais de quoi je parle puisque je suis apprenti administrateur système Linux et je fais beaucoup de veille technologique :-D

  • Ah, la propagande de l’Union de Populistes Réactionnaires… Désolé, mais quand je lis la prose du parti aux 12 000 adhérents – j’attends une preuve précise de cette affirmation – je ne peux m’empécher de rire à gorge déployée.

    La vente liée restera un point de fixation, et la volonté de ne pas se prendre la tête à tout réapprendre aussi. Au lieu de sortir une prose qui fleure bon le conspirationnisme frelaté, il serait plus utile de donner des coups de main aux personnes qui ont envie d’apprendre autre chose. De faire de la traduction, d’écrire de la documentation.

    La part de marché du linux SUR LE BUREAU est au mieux de 2%, même si les utilisateurs sont entourés de périphériques divers utilisant un noyau linux comme base.

    Tant que le monde du libre ne fera pas sa police, ne mettra pas de coup de pied au fondement des « kevin qui se la pètent » car ils ont utilisés avec succès RemasterSys, rien ne bougera.

    Il faut rester réaliste. Même le meilleur produit du monde a besoin de se faire connaitre. Il n’a pas besoin d’une propagande politicienne de bas étage.

  • Le rapport entre un système d’initialisation et la vente liée ? Mis à part une haine profonde de Red Hat, je ne vois pas.

    NB : je n’en ai rien à faire de savoir quel init est utilisé par ma machine. Ce qui compte, c’est que ça fonctionne. Systemd contre OpenRC, sysVinit et les autres, C’EST DE LA CONNERIE qui fait perdre un temps précieux.

    Désolé pour la gueulante, mais j’en ai ma claque de voir que des personnes sont encore enfermées dans cette guerre inutile qui n’intéresse que les technophiles adeptes de masturbation intellectuelle.

  • gregor
    Je suis assez d’accord sisalp, on s’en contrefout comme de l’an 40 du marché de masse desktop. Linux peut évoluer sans ça il suffit de regarder avec Valve qui a intérêt à développer sous Linux pour la partie technique et pour conserver son indépendance. Grâce à eux on a fait un bond en avant assez spectaculaire pour toute la partie partie graphique et pourtant au départ il n’y avait pas 10% de part de marché.
    Avec le marché du desktop le risque devient plus important d’avoir:
    + de failles de sécurité découvertes ou crées par du dev
    + de développements inutiles qui pourtant seront integrés au noyau
    + de blobs proprios pour satisfaire les gens
    + de vampires (qui se ramènent quand ils sentent le pognon)
    Je vois peu de bénéfices car dans l’état actuel Linux permet de tout faire.

    Et puis pourquoi utopiste?
    Linux c’était un truc de nerd qui a pris de l’ampleur et ça à fonctionné comme ça pendant des années, si Linux disparaît ce ne sera pas parce qu’il a loupé le virage du desktop mais bien parce que d’autres solutions qui réuniront ses qualités effaceront aussi ses défauts et ça qu’on le veuille ou non ça arrivera.

  • C’est bien pour ça que j’essaye d’en parler autour de moi. J’ai lancer un petit blog depuis peu où je contribue à partager les divers logiciels libres que j’utilise personnellement et que je trouve chouette.

    Grâce à des sites comme Framasoft etc… on s’y retrouve plus facilement mais il y a un gros manque de dialogue entre toutes les alternatives possibles et le grand public, d’autant plus qu’avec les matraquages publicitaire des grosses firmes (Apple, Windows et autres..) les gens passent souvent à côté d’outils formidable gratuit ou peu cher comparer à certains outils propriétaire vendu à des sommes astronomique !

    Et c’est pour ça que je pense qu’il ne faut pas abandonner de sitôt car l’avenir n’est pas encore incertain, tant qu’il y aura des gens comme toi, comme moi, comme eux qui continuent à faire bouger les choses ne serait-ce qu’en posant une simple question comme tu la fait sur Blog-Libre !

    Le libre avance lentement mais sûrement, et Linux par la même occasion aussi.

    A plus tard :-)

  • Gnu/Linux est le système libre le plus utilisé devant les autres OS Libres (BSD…)
    Prenons l’exemple de OpenSolaris, forké et qui est devenu OpenIndiana le 14 septembre 2010, soit pile-poil 6 ans maintenant. Je ne donnais pas cher de sa peau, marché de niche. Pourtant, 6 ans plus tard (une éternité en IT) il est toujours là. Si un OS de niche est toujours là 6 ans après, Gnu/Linux sera toujours là dans 10 ans. Le petit copain de ma fille, qui vient de rentrer en IUT bosse sur Gnu/Linux. Il m’a dit que toute sa classe trouvait ça génial et que tous prévoyaient d’installer Ubuntu (oui, bon, je sais… mais un jour ils passeront sur une vraie distro).
    Chez moi, toute ma famille est sous OS Libre. C’est 5 fois plus qu’il y a 10 ans. Je trouve le bilan pas si mal au final, perso.
  • Coconut
    Hello,

    Coté graphistes beaucoup de photographes pro que je peux rencontrer ou suivre savent utiliser darktable à la place de lightroom, et compléter avec TheGIMP. Par exemple Luc Viatour. Peut-être aussi que le temps de vaches maîgres n’incitent plus à investir quelques centaines d’euros à droite à gauche de façon récurrente.
    Tout dépend de leurs habitudes de départ, à savoir s’ils sont agnostiques quant à l’OS et de leur apprentissage (oui, à l’école ou quand on démarre professionnellement avec l’outil informatique, on apprends plus sur l’existence des logiciels aux licences plus privatives que sur des floss, la pratique n’en parlons même pas !) en comptant sur leurs compétences et leur volonté, ou bien s’ils ont la ferme croyance qu’avoir une société capitalistique et au SAV 24h/24 est une garantie pour faire du bon boulot.
    Donc non, pas de comparaison rapide et sans analyse. Le mouvement vers le « libre » dans ce domaine est souvent plus courant que l’inverse je pourrais dire.

    Je connais le manchot depuis 20ans. Je ne l’utilise exclusivement que depuis 10 ans. Et mon boulot se cantonne à de l’intégration, parfois admin sys, uniquement sur Unix-GNU/Linux (SunOS, HPUX et RedHat). ;)

  • gregor
    Au lieu d’écrire Linux on devrait écrire « telle distribution » car ça n’a pas vraiment de sens de parler d’un noyau qui est prévu pour être modulable, en souhaitant qu’il ne le soit pas et qu’il incarne un desktop figé et simple pour l’utilisateur.

    Pour les logiciels je suis pas d’accord, les logiciels libres répondent à tous les besoins et si tu regarde le PC des gens c’est exactement les mêmes logiciels d’un PC à l’autre + logiciels inutiles et autre malwares.
    Coté graphisme, si les pros prenaient la peine de se mettre a Krita + Gimp (version dev), Blender plutôt que de pirater des licences adaube ils verraient que ça fait le taf. C’est pas pour rien que c’est utilisé dans certaines universités. Surtout qu’il faut me le sortir le graphiste qui utilise ne serait ce que 20% de toshop quoi. La soit disante médiocrité des logiciels libres à bon dos, pour la grande majorité on parle beaucoup plus de paresse et de manque d’éthique.

    Je soutiens le coté anarchique de Linux avec des DE tout pété et laid, des bidules instables mais c’est en dev et ça reste en dev toute la durée de vie du bousin, des applis en ligne de commande parfois 10 fois plus simple qu’un clickodrome inutile pour la tâche souhaitée, une communauté sympathique quand on creuse un peu et qu’on passe le coté rigide, des gens porter par des idéaux qui refont le monde sur des trucs inutiles comme l’ajout d’une feature qui te previens qu’une feature vient d’être ajoutée, bref un joyeux bordel essentiel! Car, vous savez c’est ça qu’on aime aussi, qui dit desktop et grand public dit DE figé, simpliste avec peu de marge de manœuvre. Un OS unique qui imposera sa vue du bureau à tout le monde et qui finira par séparer la communauté et ce qui compte, ce qui fait l’OS, c’est l’aspect arnarchique et communautaire, privez un libriste de liberté et il ira voir ailleurs alors laissez-nous foutre la merde dans nos systèmes et forker à tout va, pardi!

    Je persiste cibler le desktop est une erreur, la linux foundation n’est pas Apple ou Microsoft face à la masse ça ne tiendra pas un kopek. failles, dev moisi poussé par le temps, blobs, etc, ça va clairement pas le faire. Dans la situation actuelle c’est juste une mauvaise idée. Le coté payant, pas contre en revanche faut cibler une frange du desktop (ordissimo, ou des postes ciblés en entreprises)

  • gregor
    lesquelles, ça m’intéresse.

    En me relisant je ne pense pas avoir transmis l’idée principale:
    En gros ce que je voulais dire (même si j’enfonce des portes ouvertes) c’est que la situation de Linux sur le desktop est l’exacte mesure de sa communauté vis à vis de ce secteur. Linux est aussi accessible que l’est sa communauté, il est représentatif de son panel d’utilisateurs. Donc si un jour vous voulez visez le desktop il faut changer en profondeur la communauté car, dans un système libres les deux vont de pairs. Ce qui veux également dire se couper l’herbe sous le pied en terme de philosophie et de contributions (hors grosses boîtes et autres gens voulant faire du pognon).

  • pierre
    Certes ça n’annonce pas une réelle percée, mais tout de même ce n’est pas rien… La migration gratuite (forcée diront certains) vers windows 10 n’a pas empêché linux de progresser. Rien de spectaculaire mais perso j’aurais misé sur une légère baisse.

    J’espérais que les steam machines allaient avoir un impact positif mais bizarrement valve ne les a pas mises en avant lors de leur sortie. C’est plutôt une stratégie bizarre. J’avais l’impression qu’ils ont laissé les constructeurs sortir leurs machines pour ne pas complètement gâcher leur investissement mais qu’ils avaient déjà renoncé avant le lancement. Enfin bon même si SteamOS est encore tout pourri, il continue d’être maintenu. Je continue de croire que le jeu vidéo est un des facteurs importants qui pourrait contribuer à faire progresser linux sur desktop mais il reste encore beaucoup de chemin à faire malgré les énormes progrès. Pas facile de convaincre un joueur d’utiliser un environnement moins performant, sur lequel il y a moins de titres, etc.

    Il faudrait peut-être essayer de reconditionner plus d’anciennes machines et de les revendre à bas prix avec linux pré-installé. C’est une des autres clés: les gens utilisent d’une part ce qu’ils connaissent (mais ce n’est pas toujours vrai, le succès des macs en est la preuve) et ils veulent quelque chose qui fonctionne sans se prendre la tête -> linux préinstallé pourrait aider à populariser l’OS sur des ordi domestiques (même si il ne faut pas s’attendre à des miracles).

  • gregor

    C’est bizarre apparemment ça bug je ne peux pas te répondre en dessous donc je te réponds ici.

    Pour une utilisation courante de type desktop grand public Linux répond à tous les besoins, je maintiens. Ça va même jusqu’à une utilisation pro dans certains domaines. Complètement d’accord pour le changement c’est le gros point noir c’est pour ça qu’il faut miser sur les logiciels plutôt que le système. On n’en a rien à faire du système si on retrouve la grosse icône Firefox pour naviguer et le plot pour ses vidéos tout vas bien.

    Pour le fork je pense au contraire qu’il est sain et nécessaire pour la simple et bonne raison que la personne qui fork, le fait pour ses propres raisons et tu ne peux pas lui enlever ça.
    Si elle fork c’est pour ajouter des fonctionnalités, en retirer, créer une communauté ou pour son égo, et me concernant, aucun problème! Si tu lui enlève le droit de forker, premièrement ce n’est plus du logiciel libre et deuxièmement qu’est ce que cette personne fera? À la base cette personne voulait créer son propre projet, si elle ne peux plus le faire pour X raisons (légales, physique ou morales) je doute qu’elle participe au logiciel parent, alors laissons la faire.
    On va me parler des gens à l’ego surdimensionné qui fork, il y a des gens qui ont besoin de se réaliser à travers un projet et le libre leur permet cela. C’est tout simplement génial, on ne peut pas voir que l’aspect technique, le libre de part sa construction (l’outil n’est pas neutre) est lié à sa communauté et de ce point de vue les bienfaits sont colossaux.

    Par contre évidemment que cela divise des projets mais à part communiquer sur les raisons qui poussent au fork sans juger, il n’y a rien à faire:
    – Pourquoi refuse t-on des patchs?
    – Pour quelles raisons personnelles forkent-on?
    – Pourquoi c’est néfaste et pourquoi c’est positif?
    – Etc

  • matutine
    L’UPR veut sortir de l’europe peut être, mais ça ne fait pas un programme électoral. Quelle politique économique veulent-ils mener ? Quelle politique sociale ? Comment considèrent-ils l’écologie ? Le nucléaire ? L’agriculture ? Soit ces points sont absents de leur programme, soit ils sont totalement classiques, en accord avec les doctrines du temps. Donc sortir de l’europe, pour quoi faire, avoir une putain de politique conservatrice ?

    (il y a un récent débat avec Étienne Chouard sur le système d’élections au tirage au sort où ton héros d’Assélino se fait later, il démontre que sa conception du pouvoir n’est vraiment pas démocratique. http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/tirage-au-sort-etienne-chouard-vs-101279 )

  • Tout ce que je vais raconter est tiré de mon expérience avec l’ensemble des gens qui m’entourent. Pour faire court, je suis plutôt d’accord avec l’article. Au delà des éléments listés, je pense également que l’un des problèmes de fond, ce sont les gens. J’en connais de plus en plus qui ont déjà entendu parlé de systèmes alternatifs, « Linux », mais pour eux, ce sont des systèmes pour les geeks.
    Quand je prend encore le temps d’expliquer avec quel outil je travaille et pourquoi je l’utilise, on comprends souvent ce que je raconte mais dès lors que montre du concret, ça fait peur. En effet, avec mon i3 et mes terminaux partout, ce n’est pas du tout vendeur et persuasif. Quand j’explique que contrairement à Windows ou MacOS, j’ai adapté mon système à mes besoins et que eux sont contraints par le leur, quand j’explique que l’interface graphique que j’utilise n’est pas la seule est unique et qu’il en existe de toute forme (gnome, kde, etc.), quand j’explique que l’utilisation des logiciels libres pourraient être un premier pas vers un usage plus sain de l’informatique, j’ai simplement droit à un joli sourire et quand ça se passe pour le mieux, ça fait quelques recherches pour rapidement passer à autre chose.
    D’ailleurs, il est possible de faire un parallèle avec la vie privée : quand le web était un champ de bataille lors des discutions sur les lois liberticides qui étaient discutés, tout au mieux les gens lisaient 1 ou 2 articles à la con où bien ça alimentait une discussion dans un repas de famille ou après quelques verres avec des amis. Aucun d’eux n’a changé son usage du web, de leur rapport avec de leurs données et des outils qu’ils seraient intéressant d’utiliser.

    Tout ça pour dire que même si les gens comprennent, ils en ont juste rien à foutre du libre, de linux et tout ce qui tourne autour. Les gens préfèrent installer Google Chrome et dégueulent sur Firefox parce « Ça marche mieux », les gens utilisent Gmail parce que c’est le reflex que tout le monde a pour avoir un email, les gens veulent Windows car beaucoup d’eux jouent ou c’est installé de base, les gens veulent MacOS parce qu’Apple, …

  • gregor
    Ah oui il est excellent cet article, je partage ta pensée.

    Je suis une peu moins catégorique, je pense que toutes les formes de forks sont saines même celles pour l’égo car justement si il n’y avait pas une part d’ego est-ce qu’il y aurait fork? Forker pour l’ego ou pour faire chiez, au final ça évolue et cela donnera toujours quelque chose. J’aurais dû mal à me priver de ce quelque chose, même si on le juge bien ou mal.

    Passé ça totalement d’accord avec le reste, l’amour qu’on donne au projet fait la diff’.

  • Paolo
    C’est vrai que l’UPR dérange beaucoup de monde en France, un peu comme les logiciels libres en fait. Nos médias s’acharnent depuis toujours à ne surtout pas utiliser le terme « GNU/Linux », parce que les gens se poseraient des questions sur ce que signifie le terme « GNU », et qu’il faudrait alors leur expliquer les quatre libertés fondamentales de Richard Stallman, et surtout la différence fondamentale entre l’open source et les vrais logiciels libres.
    C’est tellement plus simple d’entretenir les gens dans leur ignorance ! Vendons de la merde aux cons, et faisons en sorte qu’ils ne se posent surtout pas de questions – voilà la mentalité du commerce depuis 20 ans au moins !
    Vous ne croyez pas aux 12 000 adhérents de l’UPR, et moi je ne crois pas à vos 2%, sauf qu’entre nos deux convictions respectives, je pose des arguments auxquels vous ne répondez pas. Quand à l’UPR qui affiche ouvertement le nombre de ses membres sur son site internet (je n’invente rien), il sera très simple d’aller vérifier ses comptes de campagne pour savoir qui est le menteur au final.
    Se prendre la tête à tout réapprendre ? Mais c’est exactement ce qui se passe depuis w8, avec une interface tactile qui est un insulte à l’ergonomie, et affole complètement les nouveaux arrivants ! Déjà faire comprendre ce qu’est une interface de bureau à quelqu’un qui n’a jamais fait d’informatique, c’est difficile. Mais désormais sous windows, il faut en apprendre 2 ! (dont une partie tactile inutile)
    Et w8 : vous avez déjà oublier le menu Démarrer qui a disparu – ah vous la mémoire sacrément courte !
    Aller : on ne parlera pas des mises à jour windows officielles qui plantent le système, qui changent les réglages dans le dos de l’usager, qui sont obligatoires dans la version grand public, des pubs affichées (la grande nouveauté), et du cloud omniprésent pour voler encore plus les données aux gens ! Et ce n’est là que la partie visible…
    Le réalisme, c’est que les gens veulent quelque chose de simple et d’efficace, et la réalité, c’est que GNU/Linux est désormais plus simple et efficace que ses concurrents, avec des interfaces utilisateurs adaptées à tout type de besoin, tout type de matériel, et tout type de personnes : LXDE, XFCE, MATE, Unity, KDE, etc. Aucun autre OS sur la planète n’offre autant de choix !
    Alors dormez seulement sur vos certitudes – ça fait plus de 20 ans qu’on voit défiler sur les forums des gens convaincus que « ça ne marchera jamais », et à chaque fois, ils finissent par disparaître dans les méandres du net ! Votre scepticisme m’amuse. Aujourd’hui on fait tout sous OS libre, même des jeux, et la suite n’est toujours qu’une simple question de temps. On peut arrêter une révolte, mais pas une révolution !
  • Paolo
    Vous me faites quand même sourire en comparant un OS de niche à un GNU/Linux omniprésent sur le cloud de stockage, en téléphonie fixe et mobile, en embarqué, et sur le web en général. GNU/Linux fait tourner des millions de serveurs – ça n’a RIEN à voir avec un marché de niche : c’est une OBLIGATION aujourd’hui que de maîtriser GNU/Linux pour un professionnel de l’informatique ! Ce n’est même pas une option – ce n’est même pas négociable ! Tous les IUT ont du GNU/Linux obligatoire dans leur programme depuis toujours, et votre commentaire tend surtout à prouver ici, sur ce forum, que vous aussi, vous avez été entretenu dans la méconnaissance par le système commercial en place, qui n’est là que pour vendre du GAFAM à tout va.
    Ce temps là est heureusement terminé, et l’empressement de microsoft à enfermer les gens sous w10 par tous les moyens possible, y compris des procédés de salopards (prétéléchargement dans le dos, harcèlement de l’usager, fermeture de fenêtre détournée en acceptation implicite), tend surtout à montrer que GNU/Linux gagne du terrain à grande vitesse. Leur temps est compté, et il le savent parfaitement.
  • Paolo
    Soyons clairs : ce n’est pas aux libristes d’aller convaincre les gens : ça ne sert à rien. Tant qu’une personne n’a pas compris que c’est à elle de « libérer » sa machine, de faire l’effort d’apprendre, et d’aller voir un LUG ou tout autre association pro libre, c’est du temps perdu pour rien ! Ensuite c’est vrai que les associations sont généralement constituées de passionnés – et là on trouve de tout : de l’association qui sait se mettre au niveau des usagers pour transmettre un savoir, aux sales cons qui considèrent qu’ils sont trop intelligents pour faire un peu de social et aider les autres. Le monde associatif restera toujours une loterie quelque part, mais heureusement : l’essor de GNU/Linux a aussi augmenté le nombre d’associations qui prennent en charge les nouveaux arrivants, et on voit même les vieux club informatique, autrefois « windows only », passer sous OS libre ! Bref, la demande est là, et la réponse aussi. J’observe surtout une énorme augmentation de la demande ces 3 dernières années, et à votre place, j’irais me décapsuler une bonne bière et boire à la santé de Ballmer et de Nadella pour avoir réussi à décourager complètement leurs usagers ! Bravo encore à eux !
  • Nyutag
    Je ne suis pas d’accord avec toi. Même si « linux desktop » reste ultra marginal, il s’en sortira très bien. La frange de population que souhaite « convertir » ne contribuera pas plus que ça à linux et au libre.

    Et puis si le linux « grand public », ça doit être google ou valve qui le verrouille de partout, ça m’interresse pas.

    PS: j’ai un samsung chromebook de 1ere génération qui tournait bien sous archlinux-arm jusqu’à une maj de kernel. Il est maintenant aussi utile qu’un presse papier… Ma seule solution serais d’installer un linux arm resté figé en 2014.

  • « Vous ne croyez pas aux 12 000 adhérents de l’UPR, et moi je ne crois pas à vos 2%, sauf qu’entre nos deux convictions respectives, je pose des arguments auxquels vous ne répondez pas. Quand à l’UPR qui affiche ouvertement le nombre de ses membres sur son site internet (je n’invente rien), il sera très simple d’aller vérifier ses comptes de campagne pour savoir qui est le menteur au final. »

    L’UPR par définition ? Un parti politique est par définition une source de mensonge et de manipulations sans fin.

    Sinon, je ne reviendrai pas sur votre prose qui prend les personnes qui pensent différemment de vous pour des cons, des victimes d’alzheimer – cf l’histoire du menu démarrer qui est revenu depuis le merdissime Windows 10 – et restez dans vos certitudes et vos idées sur la propagation du logiciel libre dans le grand public.

    « Alors dormez seulement sur vos certitudes – ça fait plus de 20 ans qu’on voit défiler sur les forums des gens convaincus que « ça ne marchera jamais », et à chaque fois, ils finissent par disparaître dans les méandres du net ! Votre scepticisme m’amuse. Aujourd’hui on fait tout sous OS libre, même des jeux, et la suite n’est toujours qu’une simple question de temps. On peut arrêter une révolte, mais pas une révolution ! »

    Je vous renvoie alors à une série de vidéo que j’ai faite et qui est bien plus utile que toutes vos rodomontades et votre propagande qui pue la merde comme tout propagande.

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLose3YD948ezEa1yQVkkmL0IbpZwwCh6c

    Cela fait 20 ans que je fréquente le monde du libre, et que je sais que celui-ci n’arrivera à percer qu’en limitant certains effets de bord du mouvement du libre.

    Mais cela, c’est au-dela de votre capacité de compréhension.

  • gregor
    Le cœur de métier de Valve c’est le dématérialisé, ils sont très bon la dedans et ça fonctionne. C’est donc logique qu’ils laissent aux constructeurs le soin de proposer des steam machines, aucun intérêt pour eux de se lancer dans une industrie qu’ils ne maîtrisent pas.
    Ils n’ont pas renoncé, ils développent à travers SteamOS leur indépendance et la maîtrise d’un système qui est à la base de la majorité des devices. Il faut comprendre que si tu développes pour Linux, tu ne développes qu’une fois et que le fruit du travail n’est pas perdu. Lorsque tu développes pour Windows, tu dois re-développer pour Mac puis pour Linux, alors que si tu développes des technos sous Linux, non seulement il y a une demande mais, en plus les technos sont portables et touchent une plus grande partie des systèmes (Android avec Vulkan par exemple). Le choix d’un système libre est un choix sur le long terme puisque tu engages peu de frais, tu est indépendant, tu évites les problèmes de brevets ou législatifs, tu n’as rien à négocier tu as une idée tu la codes. C’est un choix stratégique en privilégiant la réduction des contraintes, c’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que d’autres pays (Chine) fonctionnent quasi exclusivement sur ce modèle quand il faut dev.
  • Ookaze
    Je ne comprends pas cette réponse, ou plutôt je ne la comprends que trop bien.
    Ta réponse commence par un ad hominem, histoire de bien discréditer ton interlocuteur qui pourtant n’a fait que citer des faits que tout le monde peut vérifier, puis tu finis ton post en disant que c’est un échange, alors que tu as éliminé tout débat en début de post !

    Pourtant, ce qui a été dit par cette personne me paraît tout à fait sensé, et n’est pas basé sur des infos moins fiables que les tiennes.
    Des réponses comme « je ne vois pas en quoi… » n’ont strictement aucune valeur de contre argument.

    Lutter pour sa liberté est indispensable, mais les ennuis commencent dès que l’on veut lutter pour celle des autres alors qu’ils n’ont rien demandé et sont très contents de leur statut d’esclave. Dans le domaine spécifique du Logiciel Libre, des années d’aide aux autres me l’ont bien fait comprendre, comme je le rabâche tout le temps.

    La seule question qui me vient à l’esprit avec la question de ce billet, est toujours la même : qui sont ces gens qui veulent une percée de Linux auprès du grand public et pourquoi ?
    Linus Torvalds n’en demande pas tant, et même Stallmann n’en demande pas tant.

  • Ookaze
    Je peux t’affirmer sans détours que ce que tu dis ne sont que des préjugés, et que tu ne dois pas du tout maîtriser ces environnements.
    J’ai migré plusieurs seniors sur Ubuntu depuis des années (certains depuis plus de 10 ans) et ils n’ont jamais eu de problèmes, contrairement à leur Windows qui se brisait tout le temps.

    Et il n’y a jamais eu de guerre par Linux sur la vente liée, c’est une guerre qui n’a rien à voir avec Linux et tout à voir avec nos libertés fondamentales.
    En somme, ce n’est pas Linux qui a pris un coup avec cette histoire de vente liée, mais uniquement nos libertés fondamentales. Et encore, le choc n’a été que pour ceux qui n’ont pas encore compris ce qu’est l’Union Européenne, en ce qui me concerne, je n’ai pas été surpris le moins du monde.
    Même pas par leur idée de taxer les liens hypertexte. Mais les croyants (oui, croire est un terme religieux) au dogme de l’UE doivent désormais faire fonctionner leur dissonance cognitive à fond pour rallier cela à leurs espoirs.

  • Ookaze
    Oui mais penser cela n’a aucun sens, alors que Linux était dans une posture bien moins enviable il y a 15 ans, et n’a fait qu’évoluer depuis, avec un fort vent contraire, dont la vente liée fait partie. Avec un vent contraire bien moins fort aujourd’hui (plus de campagne à plusieurs millions de dollars avec « Linux est un cancer » par exemple), il n’y a aucune chance que la tendance s’inverse.
    Et discuter sur des scénarios improbables n’apporte rien, surtout qu’on aurait le temps de voir venir et d’y réfléchir en admettant que cela arrive.
    Pire, cela nous fait perdre du temps pour discuter des scénarios probables, c’est le principe du FUD. Heureusement, cela n’a pas fonctionné sur le Libre à l’époque, encore moins aujourd’hui.
    Le fait est que rien qu’avec l’embarqué, Linux sera toujours bel et bien là, et il y a de l’embarqué qui peut servir de PC : Raspberry Pi ou autre semi appliance personnalisable.
  • Ookaze
    Linux n’a pas de problème, et réduire un concept flou (Linux) à une entité est déjà une erreur fondamentale. C’est toujours la même erreur qui amène ce genre de questions qui n’a pas de sens.

    Non, en ouvrant un Word 2016 et un Libre Office 5 (Writer je suppose), on ne trouve pas Word plus simple. Cela n’a aucun sens, et on a l’histoire pour le prouver : Writer reprend une interface qui ressemblait aux anciens Word, qui étaient bien plus simples pour leurs utilisateurs que les nouveaux machins de Word. Ce qui est triste, c’est que tout ce que vous avez montré par votre commentaire, c’est que vous ne savez pas utiliser un logiciel traitement de texte, vous êtes juste formaté sur Word. De l’enfant de 10 ans au senior de 50+, aucun n’a jamais eu de problème pour utiliser Writer ou ne l’a trouvé compliqué, le problème vient de votre spécialisation sans comprendre les concepts.

    Et vous citez des « power user » : le gamer, le graphiste…
    Ces personnes sont une portion ridicule du grand public. Le grand public n’a pas de « logiciel préféré », il prend ce qui est disponible, ce qui lui permet de passer sur une tablette sur Android sans aucun problème, alors que vous en seriez incapable rien que parce que vous n’avez pas Word.

    L’erreur fondamentale du début fait que vous parlez de la sphère du Logiciel Libre (ce que vous appelez à tort « Linux ») comme d’une entreprise, alors que c’est l’antithèse même d’une entreprise. Quand Linus Torvalds dit que Linux doit être amélioré, il parle des API en interface utilisateur qui doivent être mises en oeuvre, et plus particulièrement de systemd, c’est tout. Comme dans tout article, il faut comprendre qui en est la cible, et l’interview dont vous parlez était destinée aux libristes qui connaissent l’historique et les concepts autour du LL, pas du tout pour vous qui citez une phrase complètement hors de son contexte.

    Ce sont bien les entreprises qui gèrent l’avenir de l’informatique, contrairement à ce que vous dites. Richard Stallman s’en est rendu compte il y a plus de 30 ans, le Logiciel Libre et le GNU ont été créés contre ça. Contrairement à ce que vous dites, les seuls utilisateurs qui gèrent l’avenir de l’informatique sont les libristes. Vous êtes manifestement jeune dans le monde du LL et n’avez aucun contexte ni aucune idée de son histoire. C’est flagrant quand vous annoncez qu’il est grand temps de lancer une distribution payante. Les anciens rigoleront, ce que vous comprendrez quand vous saurez que ça a déjà été fait, et même par une entreprise française. Vous vous rendrez vite compte avec l’expérience, que la plupart de vos idées révolutionnaires ont déjà été testées par le passé. Dans Linux et le LL, nous sommes arrivés depuis longtemps à des niveaux de technicité dont la majorité des gens n’ont aucune idée. Linux écrasait la concurrence au niveau technique déjà en 2001, l’écart ne s’est jamais réduit depuis. Un OS qui reste le plus performant et fonctionne du plus petit matériel embarqué à la plus grosse grille de calcul, vous n’avez aucune idée de la prouesse technologique que cela représente.

    Je vais radoter, mais le LL, ce n’est pas une armée d’esclaves qui doivent faire ce que vous voulez gratuitement. Si GIMP existe, c’est parce que des graphistes se sont mis au travail, et n’ont pas juste demandé de refaire un produit Adobe gratuit. La majorité de ceux qui critiquent GIMP face à Photoshop piratent ce dernier. Et on peut retrouver ce schéma pour quasiment tous les logiciels que vous avez cité, y compris la suite Office de MS.
    Si Pixar utilise des batteries de Linux avec des logiciels sous Linux développés spécifiquement pour faire leurs films, avec des cartes NVidia (c’est pourquoi le pilote NVidia est maintenu sous Linux), ce n’est pas parce Linux a des « problèmes ». En fait, la part de marché de Linux dans le monde tout matériel avec OS confondu est si écrasante que s’inquiéter d’une part de marché qui représente des millions de machines de bureau n’a juste aucun sens.

  • Coconut
    Hello,

    J’abonde à propos des critiques sur les logiciels libre qui n’ont rien à envier à d’autre logiciels privatifs et sur le fait que les développeurs ne sont pas non plus les esclaves du petit utilisateur énervé du dimanche. Les vrais utilisateurs exigeant sont proche des dév, font des rapports, proposent des correctifs et leur aide même à la traduction et accessoirement développent également; ils ont une réelle valeur ajoutée à toute la chaîne.

    Un des film à l’époque qui avait fait sensation pour être post-produit sur un OS libre, est « Titanic » de J.Cameron. Le monde « pro » s’est tourné vers Linux et sa base GNU a minima depuis quelques lustres. C’est indéniable. Et puis… Et il suffit de voir quel OS de prédilection les technologies LightField de Lytro tournent. Cherchez sur la toile. C’est épatant.

    Pour faire ma petite frappe en l’assumant totalement ici, je le dirais maintenant bien haut et fort: les fenêtres et les pomme, c’est pour les ploucs. ;)

  • Bon, pour faire court, si tu avais lu l’article, on parle bien de Linux sur les PC domestiques du grand public, (chez Mme Michu pour que tu comprennes bien), et pas chez les pros/étudiants. L’intelligence, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. Je parle même pas de l’enfoncement des portes ouvertes qui constituent 80% de ton post. Bref.
    Au passage, ici c’est pas un forum.
    Allez, accroche-toi.
  • Chouette
    Mouais, sauf que madame Michu, qui est parfois plus proche de l’alzeimer et du sapin que de la ram et et du pcb depuis le temps, elle a laissé son gros pc depuis 2011 (chute de la vente des stations pc, le sort des portables n’est guère plus glorieux) au profit de la tablette et du smart, moins chiant quand il s’agit de se bouger les fesses de la chambre à la cuisine pour faire un candy crush et voir une recette de cuisine (restons dans le cliché de « madame Michu », hein ?)… alors cette discussion autour du pc à grand-papa tournant sous x, y ou z pour le grand public, c’est plutôt un truc qui sent le rance.
  • Paolo
    C’est votre droit d’être bourré de certitudes gratuites, mais ça n’excuse en rien le fait qu’aucun grand média français n’accorde la parole à M. Asselineau. Avec 12 000 adhérents réels, et toute la légitimité qui va avec, cela démontre surtout à quel point ces mêmes media n’ont plus aucune autonomie ni indépendance, en plus de démontrer toute la lâcheté politique de la mafia en place à refuser le débat. Mais passons.

    Ensuite je n’ai rien contre les masochistes qui adorent leur windows ou leur mac. S’ils ont choisi leur dictateur en connaissance de fait, c’est leur droit de se faire mal. Là où je ne suis pas d’accord, c’est quand on impose de la merde à des gens qui n’y comprennent rien, en leur présentant la vente forcée comme une fatalité. C’est effectivement prendre les gens pour des cons, et quelque part, c’est aussi la faute des acheteurs que d’aller en magasin sans se renseigner préalablement.

    Enfin, je n’ai pas besoin de vos certitudes dans mes calculs. GNU/Linux et le libre se sont propagés sans publicité, malgré toute la hargne et tous les coups bas possibles, essentiellement pas des gens passionnés qui essayent de faire comprendre les problématiques inhérentes aux logiciels privateurs de liberté. Expliquer les choses aux gens, et leur proposer un changement, ce n’est pas le leur imposer à coup de mises à jour obligatoires et détournées. Comprenez que si vous cherchez un salaud, ce n’est pas dans le libre que vous le trouverez. Il est très facile de tromper une vieille génération non formée à l’informatique. Mais il sera beaucoup moins évident de tromper la jeune génération qui monte, et qui connaît de plus en plus les possibilités du Libre.

    Enfin je n’irais pas perdre mon temps avec vos vidéos. Vos certitudes gratuites et votre absence totale d’argumentation démontrent votre manque évident de sérieux. Quand aux statistiques que vous avez gobé béatement comme tant d’autres, elles ne sont toujours qu’un mensonge mathématiques pour manipuler les gens dans une direction donnée, pour les raisons que j’ai déjà cité.

  • Paolo
    « Lutter pour sa liberté est indispensable, mais les ennuis commencent dès que l’on veut lutter pour celle des autres alors qu’ils n’ont rien demandé et sont très contents de leur statut d’esclave.  »

    Joli discours – à balancer direct aux religieux !

    Mais il est amusant de voir que votre argument soutient que les gens seraient conscients d’être des esclaves, ce qui suppose donc qu’ils seraient aussi avertis des alternatives libres existantes pour quitter leur esclavagisme. Or ce n’est pas le cas. Les libristes se battent depuis des années pour déjà simplement faire prendre conscience aux gens qu’il existe effectivement une autre informatique, qui les respecte, et que les OS privateurs de liberté ne sont plus à subir. Il n’a jamais été question d’imposer le libre, mais déjà de démontrer qu’il existe, à des gens qui ne le connaissent pas. Ensuite les gens font ce qu’ils veulent avec, mais au moins, ils ont le choix. La vente forcée, ce n’est pas un choix, mais un doigt d’honneur à la liberté du consommateur de choisir, et de payer uniquement ce qu’il veut et ce dont il a réellement besoin.

    Vous ne répondez pas non plus à mon argumentation sur les stats web. Dommage. Il est vrai que mon estimation personnelle n’est pas à prendre au pied de la lettre non plus. Grossièrement, je me base sur la PDM des macs, estimée soit-disant aux alentours de 7%, et sur le fait que je vois beaucoup plus de GNU/Linux que de mac aujourd’hui. De toute façon quel que soit le chiffre il sera faux, et c’est sans importance : la réalité, c’est que GNU/Linux est devenu un OS grand public comme un autre et qu’il est largement adopté et présent aujourd’hui chez le particulier. Ce n’était pas le cas il y a 10 ans.

    Quand à votre question du pourquoi « on » veut une percée de GNU/Linux auprès du grand public : elle supposerait un harcèlement de la part des libristes, ce qui relève du fantasme et de la plaisanterie pure et simple. Je n’ai jamais vu de pub pro GNU/Linux, ni même pro-libre, dans nos media. Par contre, tout le monde pourra constater la propagande édifiantes des GAFAM sur ce même vecteur.
    Donc plutôt que de vouloir faire croire que les méchants libristes veulent imposer leur solution au monde entier, par la force et le harcèlement, en oubliant d’abord que ces procédés sont l’apanage des GAFAM depuis 20 ans, et qu’on a atteint, avec windows 10, un mépris absolu du consommateur, je m’interrogerais plutôt à savoir quels sont les enfoirés politiques qui continuent de soutenir ces multinationales américaines qui nous ruinent à coup d’évasions fiscales, et nous imposent des logiciels dont nous n’avons pas besoin ? Car la vente forcée, c’est finalement l’impôt de l’oncle Sam. Voilà le problème.

  • Paolo
    Sur l’idée générale de M. Chouard, que je découvre en passant, briser l’aristocratie élue de ce pays par le hasard électif peut certes se défendre. Je n’ai pas tout lu pour le moment, faute de temps, mais de ce que j’en ai rapidement capté, il y a un détail qui cloche : il faut des compétences pour gouverner, même une petite ville, et il faut aussi et surtout en faire le choix. Cela suppose donc que déjà, ceux qui veulent être éligibles se mettent en avant, et aient les capacités pour le poste visé. Et là on retombe forcément sur des groupes de pouvoir, et sur cette aristocratie élue que l’on veut justement balayer… Le problème est toujours le même : vous ne pouvez pas éviter le premier niveau (maire). Ensuite pour les niveaux supérieurs, que les gens élus se votent successivement entre eux, pourquoi pas. Mais là aussi je préfererai que ce soit un vote sur les compétences réelles des personnes, plutôt que d’offrir le pays au hasard.
    Donc en première analyse, je suis plutôt de l’avis de M. Asselineau : ça ne semble pas très réaliste comme approche. J’irais lire la suite qui est sûrement intéressante, M. Asselineau n’ayant pas peur des débats.
  • Pour monsieur Paolo, étant donné qu’on ne peut pas aller plus loin que 3 niveaux de commentaires, voici ma réponse argumentée. Excuse-moi si je m’énerve, mais les « je sais tout de l’UPR » ça me donne de l’urticaire sur tout le corps.

    « C’est votre droit d’être bourré de certitudes gratuites, mais ça n’excuse en rien le fait qu’aucun grand média français n’accorde la parole à M. Asselineau. Avec 12 000 adhérents réels, et toute la légitimité qui va avec, cela démontre surtout à quel point ces mêmes media n’ont plus aucune autonomie ni indépendance, en plus de démontrer toute la lâcheté politique de la mafia en place à refuser le débat. Mais passons. »

    Oh, la belle propension à se martyriser… 12 000 adhérents, soit. Mais quels résultats aux élections ? Raclées sur raclées.

    Mafia ? Oh, tout de suite les grands mots…

    « Ensuite je n’ai rien contre les masochistes qui adorent leur windows ou leur mac. S’ils ont choisi leur dictateur en connaissance de fait, c’est leur droit de se faire mal. Là où je ne suis pas d’accord, c’est quand on impose de la merde à des gens qui n’y comprennent rien, en leur présentant la vente forcée comme une fatalité. C’est effectivement prendre les gens pour des cons, et quelque part, c’est aussi la faute des acheteurs que d’aller en magasin sans se renseigner préalablement. »

    Parler « d’imposer de la merde » quand on reprend les discours de celui qui a été formé par Charles Pasqua, c’est fort de café !

    « Enfin, je n’ai pas besoin de vos certitudes dans mes calculs. GNU/Linux et le libre se sont propagés sans publicité, malgré toute la hargne et tous les coups bas possibles, essentiellement pas des gens passionnés qui essayent de faire comprendre les problématiques inhérentes aux logiciels privateurs de liberté. »

    Vos calculs ? Ou votre index mouillé en plein vent ? Le libre s’est propagé, soit. Mais sur le bureau ? Il s’est planté dans les grandes largeurs.

    « Expliquer les choses aux gens, et leur proposer un changement, ce n’est pas le leur imposer à coup de mises à jour obligatoires et détournées. »

    Quand vous comprendrez que 99% n’en a rien à foutre et veut juste que ça fonctionne… Mais à l’impossible, nul n’est tenu !

    « Comprenez que si vous cherchez un salaud, ce n’est pas dans le libre que vous le trouverez. Il est très facile de tromper une vieille génération non formée à l’informatique. Mais il sera beaucoup moins évident de tromper la jeune génération qui monte, et qui connaît de plus en plus les possibilités du Libre. »

    Il faut rire dans votre méconnaissance de la génération dites des « natifs du numérique » ? Ce sont des incultes complets. La plupart se considèrent comme des cadors car ils savent poster un article sur facebook. C’est dire le niveau…

    « Enfin je n’irais pas perdre mon temps avec vos vidéos. »

    Quelle preuve qu’UPR et ouverture d’esprit, c’est antinomique. Doit-on en déduire que vous possédez la vérité incarnée ?

    « Vos certitudes gratuites et votre absence totale d’argumentation démontrent votre manque évident de sérieux. »

    Manque complet d’argumentation ? Puis-je dire que vous racontez simplement n’importe quoi ? Manque complet d’argument ? Et pourquoi pas incompétent complet tant qu’on y est ?

    « Quand aux statistiques que vous avez gobé béatement comme tant d’autres, elles ne sont toujours qu’un mensonge mathématiques pour manipuler les gens dans une direction donnée, pour les raisons que j’ai déjà cité. »

    Vous êtes la preuve parfaite que l’UPR est un ramassis de personnes incapable d’accepter la réalité et qui se gargarise d’idées reçues plus que fausse.

    J’ai bientôt 20 ans d’informatique libre dans les mains, dont 10 en mono-démarrage avec une distribution GNU/Linux.

    Vous n’avez développé aucun argument tout au long de cette réponse. Vous n’êtes au final qu’une outre remplie de certitudes.

    Au plaisir de ne plus jamais lire votre prose qui enfile les bétises comme des perles.

  • Chouette
    Haaa ! Le pouvoir de la modération chez soi… mais Cascador,
    Le sujet, justement, il est caduc : comment croire qu’on pourrait faire « s’envoler » les part de marché d’un OS sur une plate-forme quand les ventes de celles-ci sont déjà en berne et que le conglomérat constructeurs/éditeurs va s’acharner à garder le maximum de ses rentrées de brouzoufs face à des instances éco-politiques qui ne jurent que par la croissance et l’augmentation du PIB ?
    Le PC à grand-papa, c’est mort ! Tu as répondu à ta propre question dans ton article dès le départ.
    Une seconde vie pour les « vieux tromblons » est en revanche très probable – ô joie de l’obsolescence programmée.

    Quant à l’image surannée de « madame Michu » pour prendre n’importe quelle personne qui n’a pas fait des études ou formations 2.0 comme un-e imbécile ou un-e parresseux-se infoutu-e de comprendre [aisément] voire de maîtriser un tant soit peu l’outil, je trouve ça fort de café – mais passons, le vent tourne toujours et l’origine du rance est parfois très imprécis – nous ne somme plus à un élitisme impromptu prêt dans ce domaine. D’autres auraient parlé déjà de profane ou non-initié-e, c’est moins agressif, surtout quand on écrit : on peut prendre un peu de temps et de recul pour peser ses mots si on estime que c’est important; ici, dans l’informatique, on fait régulièrement dans le sexisme et l’âgisme depuis tellement longtemps… ça aide à maintenir son cap, hein ?
    Ben oui, alors restons dans le cliché derrière le cliché si cet exemple est de bon ton, la retraitée ou la ménagère de plus de 40 ans (moins âgée, elle bosse toujours à plein temps et sait ce qu’est de perdre son temps sur un outil aux fonctionnalités et aux gigahertz croissant) ou son pendant masculin Tout-le-Monde, ça a déjà bossé très souvent avec des PC depuis la fin des années 80 en entreprise connectés à des mainframe ou autres minis. Et à l’école, qu’est-ce qu’on pouvait s’échanger sur Atari ST, Amiga et autre Amstrad avant les compatible PC ! Les parents s’y intéressaient déjà un peu – et surveiller un minimum de ce que font les gamins, quand même, et parler avec eux avant qu’ils ne deviennent muets et scotchés sur leur smartphone aujourd’hui. C’est ça aussi la réalité, qu’on se le dise : croire encore en une catégorie statique et immuable qui pipe que dalle, je trouve ça très très réducteur pour une partie de la population qui ne connaîtrai pas toutes les options de ls par rapport aux autres.

  • Damien
    Pour Office et Libreoffice, la comparaison est biaisée : tout le monde utilise Office depuis 15 ans par habitude. Donc Libreoffice apparait « compliqué » parce que différent.

    Concernant les jeux, le problème là aussi ne vient pas des performances pures et dures : Nvidia développe ses drivers depuis 20 ans sous Windows et n’en a rien à cirer de GNU Linux.

    Concernant le design des distributions, désolé de te contredire, mais Gnome, Mate ou KDE n’ont rien à envier à MacOS ou Windows. Là, c’est une question d’habitude. Comme Windows est vendu par défaut sur toutes les machines grand public, les utilisateurs sont formatés, leur gout en terme d’OS est pré-maché.

    Le jour où un utilisateur aura 10 ans d’expérience sous Libreoffice et Nvidia développera des drivers depuis la même durée sous GNU Linux, alors on pourra comparer ce qui est comparable.

  • Ookaze
    Pour moi, la situation n’a pas changé par rapport à il y a 15 ans. Des avancées ont été faites par le Libre, mais de nouvelles barrières sont venues se rajouter. Seuls les candides (même si j’apprécie leur travail) pensaient encore que les autorités allaient aller dans leur sens pour la vente liée. Le procès avec la France contre MS des années 2000 avait déjà annoncé la couleur : on va extorquer du fric à MS pour notre pomme, mais pas question de supprimer la vente liée.

    > « propagande », « mensonge », « contre nous » bref au mieux c’est de la paranoïa au pire un complot mondial

    C’est bizarre d’être dans une telle réduction psychologiste, alors que la Constitution et les lois du pays même où tu vis (et des républiques en général) sont précisément créées contre ces « propagande », « mensonge », « contre nous ». Au moins, ceux qui les ont créées avaient conscience que ces choses existaient et ne les réduisaient pas à de la paranoïa au mieux.

    Je l’ai déjà dit, mais les 2 % dont tu parles ne concernent pas l’analyse du trafic Web (sous-entendu global) comme tu le dis, mais uniquement un tout petit sous-ensemble de sites partenaires (comprendre « qui paient ») si faible qu’il n’est absolument pas représentatif pour en tirer la moindre statistique valable à l’échelle du Web. Bref, autant dire qu’on ne sait pas.

    Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, si on a des contrats, c’est justement pour éviter ces complots qui pour toi ne peuvent pas exister, même quand tu les as sous tes yeux. Quelqu’un à ce niveau de responsabilité qui fait une promesse, quand tu sais pertinemment qu’il ne peut pas la tenir, c’est un comploteur (bref un traître), c’est le principe.

    On fait des contrats en général entre deux parties, et ce dans tous les domaines, pas juste des promesses.

    Et chacun lutte pour sa liberté, pas pour celle des autres, sauf si c’est un effet collatéral.

    Chacun doit lutter pour sa liberté, on ne peut pas forcer les gens à abandonner leur condition d’esclave. Tous ceux qui ont essayé (partant d’une bonne intention) l’ont appris à leurs dépens, moi y compris, et en général j’évite de faire la même erreur deux fois.

  • Trapick
    Bonjour à tous. Pardon si je ne poste pas un commentaire directement en relation avec les derniers messages, je n’ai pas eu le courage de tout lire jusqu’au bout… Je prend la discussion en cours et j’ai lu depuis le début… Je voulais juste réagir par rapport à certaines choses que j’ai lu. D’un point de vue que j’espère différent et apporter une contrib au débat…

    Je constate malgré tout, en tout cas de mon côté en Belgique, que l’avenir de Linux ne s’annonce pas « si noir » que cela. Il y a même une certaine philosophie contraire qui commence tout doucement à faire son bout de chemin, surtout chez les étudiants en école supérieure, unif, promotion sociale, et associations… Et même aussi certaines connaissances qui en ont marre de se sentir abusé par Crosoft ou Apple… Je suis assez d’accord que Linux, la version pc / pc portable ne gagnera à être connue que si on en fait sérieusement la promotion… C’est justement ce que j’ai constaté…

    J’ai plusieurs exemples à donner, une haute école de Namur renouvèle tout son parc informatique des différents labos de cours tous les 4 ans. Ce sont de très bon PC de bureau d’un point de vue technique. 4 ans d’ancienneté, ce n’est pas vieux pour ces machines là, des sortes de clones de modèles pro comme DELL Optiplex. Silencieux, avec une très bonne circulation d’air, puisque prise d’air à l’avant et expulsion à l’arrière. Assez compactes, modèles de tour fines et rigides (métal) pouvant être mises à plat. A l’intérieur, des cartes mères qui ne bloquent pas Grub… Disque dur de 600 Gigas, 4 Go de Ram, processeur Intel Core i3 à plus de 2Ghz… Au total, plus de 200 pc étaient en vente et une très grande partie avait déjà été réservée par des étudiants quand je me suis renseigné pour obtenir le mien. Le plus intéressant, le côté promo: ils étaient revendu complets avec clavier, souris et écran, pour 70€ / pièce ET Linux Mint 18.3 sous Cinnamon avec un « pack » de logiciels gratuit déjà préinstallé: Libroffice 5, Steam, Skype, Firefox, Spotify,VLC, KODI, Thunderbird… Alors je sais qu’il y en a beaucoup d’entre vous qui vont criser, Linux Mint est une distro déjà basée sur Ubuntu, la plus « commerciale » des versions de Linux et pour ne rien arranger, le pack préinstallé fait furieusement penser que l’école veut malgré tout encourager un maximum la société de conso…

    Du gratuit pour du payant ? Je pense que la démarche est peut-être toute autre. Suis-je naïf ? Peut-être veulent-ils que Linux reste un certain temps sur ces machines avant que les heureux nouveaux possesseurs ne pensent à pirater une Windaube et l’installe dessus ? Je me dis que si je voulais séduire un public totalement étranger à Linux, je me donnerais toutes les chances de lui faire l’effet « waouw ». Utiliser Linux Mint comme une vitrine, et lui prouver qu’on peut tout faire avec Linux! Mint sous Cinnamon est très réussie graphiquement, et est très « user friendly ». Y préinstaller en plus des logiciels hyper connus, prouve que Linux n’est pas « ringard », qu’il est tout à fait possible de se passer de Windaube pour tout faire, même jouer à des jeux connus (Grâce à Steam), retrouver des programmes auxquels on est addicts, pour peut-être ensuite passer à autre chose de plus « libre » une fois Linux bien en main…

    Un autre détail qui m’a étonné, l’école proposait aussi à ceux qui le désiraient d’avoir accès à quelques heures de cours gratuits pour bien débuter avec Linux… Si ça c’est pas de la promo… Autre exemple, je connais à Bruxelles des Asbl qui sont totalement devenues indépendantes de Windows… Certaines utilisent OpenSuSe une distro qui est, parait-il très populaire en Allemagne chez les entreprises. Je connais également à Bruxelles plusieurs enseignes spécialisées en refurbishing de grandes marques de pc pro (DELL, HP, LENOVO… tour et portables) et qui les revendent au tarif « social » avec la plupart du temps Ubuntu préinstallé…

    Personnellement, cela fait déjà quelques années que je teste différentes versions de Linux et je trouve que le choix de le faire connaître via Linux Mint est la meilleure option… La moins pire diront certains… Peut-être que la « philosophie du tout libre » qui est à l’origine de Linux, va en prendre un sacré coup dans les années à venir, mais je ne crois pas que Linux va disparaître… Il va juste s’adapter…

  • Popdog
    Bonjour à tous.
    Moi je tiens, d’un commis de de magasin d’informatique réputé de ma ville, l’information que les nouveaux ordinateurs ont une puce avec le numéro de série Windows 10 intégré. Sous réserve que ce soit le cas, je pense que Microsoft est allé trop loin. Intégré le numéro de série et des espions dans son OS, passe encore, on a le choix d’aller vers un autre OS, mais s’ingérer dans les circuits de nos ordinateur, c’est bafouer nos droits au libre choix informatique et là ça ne passe plus ! Ça va être quoi après ??? Des spywares et des backdoors intégrés???

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