France, pays de vieux (qui votent, eux !)

Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle viennent de tomber : Macron et Le Pen arrivent en tête.

Un retour aux votes : les vieux votent Macron (lien).

Et voilà pourquoi les vieux sont ingrats.

Et devraient revenir travailler puisqu’ils veulent la retraite à 65 ans maintenant en votant Macron : AU BOULOT LES VIEUX !

Parce que le jeune président est soutenu par les retraités aisés qui eux votent en masse pour défendre leurs intérêts vitaux. Les abstentionnistes et les idiots utiles qui ne sont pas allés votés vont donc reprendre 5 ans de casse sociale et de destruction de services publics puisque Macron va continuer sur sa lancée : universités payantes, baisses des futures retraites, allongement du temps de travail et recul de l’age de la retraite. D’ailleurs à ce propos, pour ces non-votants, vous avez gagné le droit de fermer votre bouche pendant 5 ans, zéro critique et aucune plainte à formuler : vous avez choisi de ne pas agir en sachant quels dangers guettaient.

Rajoutons à cela qu’il n’y a rien dans son programme pour lutter contre le réchauffement climatique et stopper/limiter la pollution (ah si 24 EPR : je vous le dis, il n’y en aura pas 1 de fonctionnel à la sortie de son 2eme mandat). Il est en plein accord avec les retraités qui ne verront pas les 10 jours de canicule annuel en France devenir des mois dans 20 ans et pour cause, ils seront morts d’ici là !

Je vous laisse en compagnie de cet article tellement vrai de Courrier International, Macron, chouchou des retraités aisés.

« Jean-Luc Mélenchon, candidat de la jeunesse. Marine Le Pen, favorite des 35-59 ans. Et Emmanuel Macron ? Plébiscité par les séniors, constate l’hebdomadaire britannique The Spectator. “La seule tranche d’âge au sein de laquelle le président sortant est arrivé en tête, et de loin, est celle des plus de 65 ans, développe le journaliste Gavin Mortimer. Et c’est malsain pour la démocratie.” Les électeurs “dont la vie active est terminée, dont les pensions sont — en général — généreuses et qui n’ont plus de prêts à rembourser se satisfont du statu quo. On parle ici de la génération des soixante-huitards*. Voilà un demi-siècle, ils étaient radicaux et révolutionnaires, mais dans leurs vieux jours, ils sont épris du ‘président des riches’ ». »

Terrible analyse de ce qu’est devenu notre pays aux mains des plus aisés et des plus vieux.