Humiliation, libération, volonté, puissance

Windows est une humiliation pour l’utilisateur. Microsoft pense à sa place, évite qu’il fasse certaines actions, lui interdit de modifier des comportements/paramètres. Linux devient alors une libération, on est dans l’opulence, le no limit, on peut tout casser ou construire de zéro.

Le processus de libération, qui se réfère à une contrainte préalable, est caractérisé par un processus libératoire

La liberté s’apprend, se gagne et finalement se mérite. Il faut apprendre à se servir de Linux, comprendre l’écosystème, choisir ses logiciels, casser ses habitudes… on vient de perdre 99% de gens pour qui l’informatique est un « bête » outil. Ils veulent juste que ça marche sans s’en préoccuper. Linux ne libère absolument pas les gens, ce sont les gens qui se libèrent eux-mêmes.

Firefox est sous les 10% de parts de marché, c’est une humiliation pour le Libre. Est-ce la faute de Mozilla, de choix techniques, de Google avec Chrome ? Ce qui est sûr, c’est que rien n’empêche les utilisateurs de Chrome de passer à Firefox. Ils ont cette liberté, ils ne l’ont pas utilisé.

Toi sympathisant du Libre, tu ne libéreras pas davantage les gens parce qu’il faut que ça vienne d’eux, ils doivent le vouloir, s’en donner les moyens, s’en donner la peine. Nous maîtrisons l’outil informatique pas « grâce à Linux » mais parce que nous avons appris à le dompter, à l’asservir.

Je n’ai jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, je suis maître de mon ordinateur, je ne suis plus esclave de mon système d’exploitation. Je réfléchis à mes besoins, l’écosystème Linux me permet d’y répondre quand Windows me limitait.

Je ne suis pas libre, j’ai enlevé mes chaînes. Je ne me traîne plus avec un boulet au pied, je cours. J’apprends à être libre et responsable.

Déjà 24 avis pertinents dans Humiliation, libération, volonté, puissance

  • Odysseus
    Il faut croire aussi que le changement réel ne s’opère que dans la peur, la menace, le danger.
    Et encore… quand on voit l’immobilisme général face aux changements climatiques ont dirait bien que l’Homme est complètement anesthésié.
  • Hello, prolifique collègue
    Cela fait écho à une discussion avec un collègue sur les GAFAM, windows, etc… il est content dans sa prison, croit ne pas avoir de virus grace à ADblockplus et son antivirus, a des logiciels piratés, et se resigne à donner ses données car il n’a rien à cacher. Ca me donnait presqu’envie de fouiller dans ses affaires, ha ha. Et son voisin a vendu son âme à la domototique selon Amazon.
    Et pour le parallèle avec racines, la protection d’un maitre ou d’un seigneur apparaissait bonne pour une partie des serfs, esclaves, quand d’autres se battaient contre l’oppression, les abus, le droit de vie et de mort…
  • Reste qu’être libre dans un monde où les autres sont tous enchaînés c’est compliqué, ça marginalise.
    Sois tu refuses tout compromis et tu vis dans une bulle, soit tu participes en partie au monde non libre, sois tu proposes des alternatives qui ne sont que des alternatives marginales.
  • toto
    C’est parce que les chaînes de Window’s sont invisibles pour la plupart de ses utilisateurs, qu’ils ne s’en détournent pas.

    Adopter un nouvel OS, c’est d’abord savoir que c’est possible, c’est ensuite choisir une distribution … et il y en a beaucoup !
    Et après s’habituer à de nouvelles pratiques.
    La démarche de passer son PC sous Gnu/Linux est faussée par le dual boot qui freine les apprentissages de ce nouvel écosystème,
    car à la première difficulté on est tenté de rebooter sur Window’s au lieu de creuser l’affaire.

    C’est après une longue utilisation qu’on comprend qu’on est devenu bien plus libre.

    Il n’y a pas d’antériorité dans le savoir (on ne se souvient pas qu’à une époque on ne savait pas conduire).
    Vivre cette belle expérience ne peut donc pas se transmettre à ceux qui n’ont pas franchi le pas.
    Résultat : moins de 3% d’utilisateurs sur PC…

  • ted
    Salut,
    Tu donnes l’exemple de Firefox, qui est sous les 10% de parts de marchés. Pour choisir un choisit un logiciel, il faut qu’il ait quelque chose en plus. Généralement les gens veulent que «ça marche», peu importe comment, c’est difficile de leur faire comprendre pourquoi Firefox est différent.
    La différence qui nous intéresse ici est sa liberté, le fait qu’il est plus respectueux de la vie privée. Mais est-ce vraiment encore le cas? Quand il utilise les services de Google pour pour vérifier si un site est de confiance, quand il veut utiliser les services DNS de Cloudflare à la place de ceux qu’on a choisis… Je pense que Firefox (Mozilla) a décidé de gagner davantage de parts de marchés en visant les gens qui veulent que «ça marche», et délaisse ceux qui choisissent la liberté. Du coup, pour les gens qui veulent de la liberté, il reste quoi? Firefox est probablement le moins pire, mais il est loin de s’améliorer en terme de libertés.

    Ce sont les gens qui se libèrent, mais ils faut bien avoir les outils pour le faire.

  • beaucoup de gens connaissent l’existence d’alternatives mais préfèrent supporter la « tyrannie » de Windows plutôt que de faire l’effort de se tourner vers l’inconnu. Rester dans sa zone de confort… Comme le dit La Boétie dans son essai : « la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude ».

    Tchô!

  • La majorité des utilisateurs ne sont que de simples consommateurs. L’informatique n’est pas leur métier. Ils veulent des chose simples qui marchent et qui s’intègrent dans leur habitus. Tu parles de Windows. Mais on pourrait parler de MacOS X, Android.
  • Totone
    L’asservissement à Microsoft remonte à la nuit des temps
    ou plutôt à l’aube de l’informatique.

    L’humiliation s’il ya , est simplement dûe au fait que les entreprises
    de toutes tailles se sont engoufrées dans le couloir Microsoft, et les
    employé(e)s ont subi de par leur emploi l’utilisation imposée des produits
    Microsoft, jusqu’à la prise de conscience vers 1995 qu’il existait autre chose.

    Mr et Mme Tout-le-monde commençaient à touchoter l’informatique domestique
    qui elle aussi était envahie (hold-up) par Microsoft au détriment de Linux par exemple
    et il va s’en dire que le boom pour le hold-uper a été largement amplifié par les
    personnes qui dans le cadre de leur emploi utilisaient ses produits.

    La peur de passer à autre chose a été perçue vers les années 2000, lorsque certaines
    administrations ont commencé à basculer sous linux entre autre.

    Mr et Mme Tout-le-monde avaient leur confort et leur habitudes avec le hold-uper, et
    devoir tout recommencer comme au début ne les enchantait pas du tout.

    Et nous en sommes toujours avec le hold-uper qui plus est, est devenu maître-chanteur
    en ce sens : Ou vous prenez mon produit même s’il est gratuit, ou vous n’aurez plus rien
    dans 2 ans car nous n’assureront plus les produits installés.

    Il est à tenir compte aussi qu’à différentes époques les spécialistes du Libre n’ont pas
    su prendre correctement le virage qui était annoncé, ils se sont cantonnés dans le cercle
    très fermé des utilisateurs du Libre, alors qu’ils aurait dû le promouvoir jusqu’à toucher
    Mr et Mme Tout-le-monde, leur donner la possibilité d’apprendre, d’utiliser les produits Libres

    Aujourd’hui encore avec toutes les distributions Linux (par exemple), lorsque l’on montre ce que
    c’est, ca qui peut être fait avec Linux, il y a hésitation et abandon et pouquoi car il manque toujours
    quelques chose qu’ils avaient avant, ou qu’ils ne peuvent pas utiliser leurs jeux, leurs progammes
    favoris hérités des l’autre Os.

    En bref l’éducation au Libre à ratée le coche.

    Ps: un peu long à lire, mais c’est mon sentiment à la lecture des réactions à cet article.

    Cordialement,

  • Vu comment marche (ou pas) Linux sur mon PC… W10 rame mais marche, La dernière Ubuntu freeze quelques secondes souvent.
    Il n’existe donc aucun OS pour que je sois à 100 % en confort.
    Reste à voir ce que je préfère.

Les commentaires sont fermés.