Clavier

Ah le clavier !

La plupart des informaticiens passeront plus de temps à choisir une souris qu’ils n’en prendront pour le clavier. Pour quelqu’un qui surfe et qui lit, il faut effectivement tout mettre sur la souris. Pour une personne comme moi qui blogue, qui tape des mails, dont le métier c’est l’informatique, la souris est largement moins importante que le clavier. Lister ses besoins, interroger l’outil.

J’ai commencé sur un clavier Microsoft Digital Media Pro il y a quelques années. Je l’ai encore mais il prends très largement la poussière. Je crois qu’avec le temps j’ai idéalisé ce clavier. Il a un repose-poignet, des touches de fonction (baisser le son, calculette, lecteur média, etc.), facile à nettoyer, jamais gras sur les touches et il est resté en très bon état.

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Je me suis dit qu’il fallait essayer de nouveaux outils, j’ai pris un Logitech Illuminated Keyboard K740 pour le boulot. C’est toujours celui que j’utilise au boulot, ça doit faire deux ans.

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Il est important que vous compreniez que je sais faire la différence entre être objectif et avoir une opinion subjective.

Objectivement c’est un excellent clavier. Sinon je n’aurai pas pris le même pour mon domicile. Il a tout d’un grand, ça reste du Logitech (même si je trouve qu’ils ont perdu en qualité depuis quelques temps déjà), il est robuste, beau, filaire, pavé numérique, rétroéclairé, la touche Supp est très longue donc très facile à chopper, il est silencieux et possède un repose-poignet.

Vu que je le connaissais pour le pratiquer tous les jours au boulot, c’était un achat « simple » et assez raisonné finalement. Ne pas oublier que deux claviers différents (boulot/maison) peut être particulièrement pénible à l’usage. Pour la maison il est stable, silencieux, rétroéclairé (je suis dans le noir complet lorsque je me mets sur le pc très tôt le matin).

D’un point de vue plus personnel (subjectif), je n’ai jamais été conquis par ce clavier. Je lui trouve quelques défauts qui font que je ne l’ai jamais considéré comme indispensable. Déjà j’ai horreur des touches grasses et ce clavier c’est que ça. Ensuite sur mon clavier au boulot (déjà largement utilisé voire rentabilisé) j’ai la sérigraphie de quelques touches qui s’effacent (genre MAJ gauche), c’est pénible au toucher, ça fait mal au cœur pour un clavier à 70 euros dont je prends grand soin. J’ai aussi de temps en temps genre 1 fois par mois le clavier qui saute, je ne sais pas si cela vient de Windows Seven ou du clavier mais c’est récurrent. Je débranche le clavier puis je le rebranche et ça repart.

Le plus important c’est qu’il ne nécessite aucun réglage sur Xubuntu, le rétroéclairage (réglable sur 4 niveaux dont éteint) fonctionne parfaitement. Rien à signaler donc, ça juste marche.

Le dernier article matériel sera sur la souris.

Déjà 7 avis pertinents dans Clavier

  • Le clavier idéal, lui, n’existe malheureusement pas au regard des mes critères :

    * clavier mécanique, pour faire plein de bruit en tapant mais surtout pour le confort de frappe
    * touches nues, caprice esthétique qui surtout ne m’envoie pas d’informations contradictoires si je change de disposition et que d’aventure je voudrais regarder mon clavier pour m’y retrouver, ce qui donne des informations parasites
    * touches remplaçables (d’où l’avantage qu’elles soient nues)
    * disposition orthogonale, parce que marre d’avoir les poignets tordus pour frapper
    * résistant à l’eau pour le doucher quand il est trop sale
    * accessoirement joli, parce que les claviers ergonomiques sont quand même en grande partie très laids, catégorie dans laquelle je place le rétroéclairage, qui ne me sert plus à grand chose si je n’ai pas de touche à lire, vite problématique quand les touches sont usées (trop de luminosité), d’où l’intérêt de la disponibilité de touches de remplacement

    Bref, gros cahier de charges. Sinon, j’aime bien le Das Keyboard 4 Pro : http://shop.daskeyboard.com/collections/products/products/das-keyboard-4-ultimate

  • Connaisseur, je ne dirais pas, mais juste quelqu’un d’exigeant. Et donc quand je me suis intéressé à l’achat d’un clavier, aux dispositions, etc, j’en suis venu à cette accumulation de critères.

    Je n’ai pas de différence entre l’usage professionnel ou personnel du clavier : je suis étudiant, je travaille sur ma machine personnelle, et ce même souvent lorsque j’ai un job qui nécessite l’utilisation d’un clavier. De même, je me destine à des activités où, même pour mon travail, j’utiliserai une machine personnelle (l’enseignement, par exemple).

    Concernant le clavier mécanique, oui, ça fait du bruit et je ne place pas ça dans le confort apportés par ceux-ci. Mais les interrupteurs mécaniques sont beaucoup plus résistants que les dômes en caoutchouc (en plus du remplaçable, je veux du solide). Mais aussi, le mode de fonctionnement mécanique permet de ne pas devoir faire une course complète pour actionner une touche : il suffit de s’arrêter au « clic », plus haut que la fin de la course de la touche, ce qui m’épuise moins les mains. Je trouve qu’il y a aussi un peu de « rebond » qui « rejette » le doigt quand on arrête de frapper, nécessitant moins d’énergie.

    Cependant je te l’accorde, de tels claviers sont horriblement chers. Raison d’ailleurs pour laquelle j’attends de trouver le clavier parfait et pouvoir investir les yeux fermés. Je pourrais aussi chercher à le produire moi-même en imprimant une disposition orthogonale… Que de possibilités.

    Je connais le TypeMatrix et, s’il est intéressant, il a quelques manquements rédhibitoires : touches « chiclet » qui ne m’inspirent aucune impression de solidité, trop compact, peu de touches fonctionnelles / multimédia, pas de support pour le poignet (moins pour pendant la frappe que pour reposer les poignets quand je ne tape pas, quand je cherche mes mots, …), et que je le trouve laid. ;)

  • Si le clavier recherché est adéquat au besoin et aux contraintes exprimés, en m’apportant donc pleine et entière satisfaction, je peux voir mon budget sérieusement à la hausse. Surtout si c’est solide, démontable, et qu’il est possible de remplacer les pièces défectueuses ou usées, donc économiser sur un ou plusieurs rachats de clavier qui m’aurait lâché. Mais à ce moment là, donc, on entre dans une dynamique selon laquelle plus le prix augmente, plus je suis intraitable quant à la satisfaction de l’entièreté de mes critères, plus le prix augmente… Bref. Je me donne un certain budget en fonction de mes conditions matérielles d’existence, moins en jugeant si ça en vaut le prix que si je peux me le permettre (en concurrence avec d’autres projets, et d’autres dépenses).

    Si je cherche des claviers « nus », pour ma part, c’est aussi pour ne pas devoir chercher des dispositions exotiques un tant soit peu correctes — et il y a sensiblement plus de claviers « nus » que de claviers « bépo » disponibles sur le marché.

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