La France, cet État totalitaire

Cela fait désormais plus d’un mois depuis l’attaque sur Charlie Hebdo. Dans le RER, le métro, on ressent encore les effets de bord. Il ne se passe plus une seule journée sans qu’une alerte à la bombe ne vienne pourrir les transports aux heures de pointe. La France semble avoir sombré dans la panique.

Pourtant, il faut se rendre à l’évidence : ces attaques n’étaient pas des actes terroristes.

Un acte terroriste présente au moins deux caractéristiques :

  1. il est aveugle à l’identité des personnes visées
  2. il est conçu pour tuer le plus de monde possible.

Et l’on ne peut que constater que c’est précisément l’inverse qui s’est passé. On se retrouve dans un cas d’attaquants qui ont demandé l’identité des personnes avant de les exécuter et n’avaient visiblement pas prévu de tuer qui que ce soit en dehors de ces personnes ni de faire précisément des dommages collatéraux. C’est en fait une attaque extrêmement précise, presque chirurgicale qui a eu lieu — chirurgicale à l’américaine, certes, mais chirurgicale quand-même. Les attaquants sont d’ailleurs sortis en hurlant à la vengeance, ce qui n’est pas le motif habituel dans le cas d’une attaque terroriste.

Pourtant, les journalistes à la télé, à la radio n’ont de cesse de nous répéter que nous sommes désormais envahis par le terrorisme (un pays qui n’avait pas connu d’actes terroristes depuis 1995…), que nous sommes en guerre. La moitié de leur temps d’antenne est même probablement dédiée à la question. Le gouvernement ne fait pas mieux. Au lieu de se faire rassurant, il gesticule, au contraire, et babille des discours qui se veulent graves mais n’ont aucun sens.

« Nous sommes en guerre » est le mot d’ordre et tout est fait d’ailleurs pour le faire penser à la population et l’effrayer. Autour de chez moi, des militaires ont été déployés dans toutes les villes et des policiers en pare-balle intégral avec mitraillette ont été postés devant mon lieu de travail.

À qui profite le crime ?

L’État se glorifie d’avoir retrouvé les coupables rapidement et pourtant, il n’y pas franchement de quoi se pavaner. Quand on sait de quoi est capable aujourd’hui l’informatique en terme de prédiction et d’anticipation avec des outils comme Palantir, le nombre effrayant de caméras de surveillances dans Paris et les bases de données légales des ministères, et moins légales des services de renseignement, on se dit qu’ils ont quand-même pris leur temps. Ils ont même probablement eu le temps de prendre l’apéro.

Alors bien sûr, je n’affirmerai pas que Hollande a fait sciemment le choix de ralentir l’enquête. Mais je pense qu’un certain nombre de haut-fonctionnaire a fait le choix plus ou moins conscient de ne pas donner leur maximum. On parle tout de même de deux glandus qui ont été longtemps surveillés par les services de renseignement et ont été assez stupides pour oublier leur carte d’identité. 48 heures sonnent décidément trop pour retrouver deux pareils abrutis avec les moyens qui sont à la disposition des services de renseignement.

Mais les politiques ont intérêt à ce que le peuple ai peur et à ce que cette peur dure un certain temps. Il suffit de voir les sondages qui sont parus après l’attaque : Hollande est passé à 40%, Valls à 61%. Les gens se sont remis à aimer ces deux glands alors qu’ils n’en ont pas branlé une et ce, en dépit de leur gestion désastreuse des affaires de l’État depuis le début de la débâcle en 2012…

Ou du moins, c’est ce qu’en disent les médias… Ces attaques ont constitué un parfait chiffon rouge pour faire passer tout un tas de décrets de censure qui feraient rougir les pires dictatures du XXe siècle. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le gouvernement ai mis, il y a quelques années une plateforme de dénonciation anonyme de ses voisins. Nous voilà tous désormais transformés en instruments de Police, comme l’avait fait le IIIe Reich… Ce n’est pas glorieux.

Et pour être sûr que le citoyen file droit, l’État a commencé il y a quelques années la mise en place dans tous les endroits publics de système de vidéo-surveillance. Il n’est désormais plus possible de faire 18 mètres sans croiser une putain de caméra. J’ai fait pour vous le compte du nombre de caméras que j’ai pu croiser sur un trajet quotidien, le matin et ça fait froid dans dos…

Je n’ai d’ailleurs pas fait cent mètres au bout de ma rue que c’en sont déjà trois qui me reluquent :

À la gare, j’en ai bien évidemment une tous les dix mètres :

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 Puis rebelotte dans le train et ce, dès l’entrée :

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 Puis, à la gare d’arrivée, sur l’intégralité du quai :

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Et, bien évidemment, à l’intérieur de la gare…

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Et d’ailleurs, mon école elle-même semble avoir sombré dans la parano la plus totale :

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C’est au total pas loin d’une quinzaine de caméras qui m’a reluqué le cul durant l’heure qu’aura duré mon trajet soit une caméra toutes les 4 minutes.

Difficile de croire que l’État ai pu mettre 48 heures à retrouver deux personnes dont il savait qui ils étaient et qui ne pouvaient pas passer 4 minutes sans être filmés…

Oui, j’ai des choses à cacher

Car autant le dire très franchement.

Non, je n’apprécie pas l’idée que le Premier Ministre sache quels sites pornos je fréquente.
Non, je n’ai pas envie que mon patron sache ce que je raconte à mon psy le vendredi après-midi.
Non, je n’aime pas savoir que la SNCF sache quand je vais voir ma copine, où et combien de temps je reste avec elle.
Non, je ne pense pas qu’être fiché dans une base de données d’État soit spécialement rassurant.
Non, je ne suis pas rassuré par l’idée que mon fournisseur d’accès logue les sites terroristes que je fréquente.
Non, je ne suis pas d’accord avec le fait que le Ministre de la Santé soit au courant des médocs que je prends pour soigner ma schizophrénie.

J’aime avoir une vie privée car j’ai conscience de vivre dans une société régie par bien plus que des lois — régie par des règles sociales — et que je refuse que quiconque puisse me juger sur l’intégralité de mes faits et gestes à tout instant. Avoir une vie privée, c’est avoir la possibilité de ne pas avoir à se justifier constamment. C’est avoir la possibilité de prendre un mec en levrette dans l’intimité de ma chambre après une soirée trop arrosée sans avoir à subir le regard de mes collègues de bureau.

La France est désormais un État totalitaire

Et je sais que certains me répondront que la France est un démocratie. Ce a quoi je répondrai deux choses :

  • la France n’a jamais été une démocratie ; elle est une république,
  • ce n’est pas incompatible avec le totalitarisme.

Voici, en effet, ce qu’en dit Wikipédia :

L’expression vient du fait qu’il ne s’agit pas seulement de contrôler l’activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Et je suis désolé, mais je ne vois pas comment définir autrement un État qui décide de ce qui doit être écrit, de ce qui doit être dit, et même de ce qui doit être pensé. Un État dans lequel il n’est plus acceptable de poser des questions à l’école, un État dans lequel le gouvernement décide de quelle catégorie de la population doit retourner dans quel pays voire même, veut décider de qui doit vivre ou mourir

Lorsque le gouvernement se met à déployer des militaires dans les villes, les gares et les centres commerciaux alors qu’aucune déclaration de guerre n’est signée et qu’aucun conflit armé n’est clairement identifié, on peut dire, au regard de l’Histoire, qu’il est généralement trop tard. Le gouvernement ne tolère désormais plus d’être clairement contredit et il y a de forte chances qu’il provoque de lui-même une guerre civile…

L’État vient officiellement de nous imposer l’adhésion à une idéologie obligatoire : celle de Charlie.

Déjà 10 avis pertinents dans La France, cet État totalitaire

  • Je n’étais pas aussi définitif sur le caractère totalitaire dans mon article sur « Charlie ». Mais ça fait du bien de le lire, et je ne vais pas me priver de le partager.

    Une chose cependant, concernant les caméras de surveillance : j’ai tendance à être contre par principe. Ceci dit, sur le caractère omniprésent, il faut bien distinguer les villes qui en abusent, Paris et sa région en tête, des autres. Les caméras de surveillance sont d’abord un aveu d’impuissance des « forces de l’ordre » face à une ville devenue trop grande, où la délinquance proportionnelle inévitable devient trop visible. C’est d’abord une trop grande concentration de population qui fait chier nos instances, parce que cette masse devient trop difficile à contrôler (imaginez si la foule de la marche du 11 Janvier était là pour casser du politique, à part tirer dans le tas, qu’auraient pu faire police, gendarmerie, armée face à une telle foule ?). Dans les zones rurales, un peu comme la mienne, point de caméras à tout bout de champs : la « quantité » de délinquance n’impose pas ce qu’ils considèrent comme un palliatif à la présence policière, comparativement très bien dimensionnée par chez nous (encore que c’est en train d’évoluer, et pas dans le bon sens).

  • Tutafait d’accord avec tes conclusions: ça pue la merde, et c’était bien l’effet recherché par ce massacre.

    – quand on compare à la réaction américaine au 911, bon.. (« Quand je m’observe, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure » Talleyrand ) Cela dit ça métonnerait pas du tout quel a france soit capable de faire aussi pire que les ricains tout en étant plus subtil et discret (pas très difficile..). D’ailleurs la réaction hystérique sur la liberté d’expression (et cette phrase est autant valable en négatif qu’en positif, ce qui est hallucinant) fait bien ressortir nos faiblesses je pense.

    – sur ta défition « en creux » du terrorisme, je trouve ça nécessaire de déconstruire l’utilisation du terme mais je trouve que tu l’exclues trop rapidement. Au sens strict: utilisation de la terreur à des fins politiques, on est en plein dedans. C’est marrant de constater que c’était réservé aux états jusqu’à il y a pas si longtemps! Le truc le plus vicieux là dedans c le « nous sommes en guerre ».. Certes, vu qu’il ya visée politique, mais on est autant en guerre que si un espion en avait tué un autre, un truc dans le genre, ça ne justifie pas à priori la mobilisation d’un peuple contre un autre. Et c’est là d’ailleurs que le terme est le plus problématique: c’est qui « l’autre peuple » ?? Bon là pour le coup on est dans la droite ligne des usa: on fait pas la guerre à un peuple mais à une idée: « guerre contre la terreur », le genre de guerre qui peut durer éternellement, comme préconisée dans 1984.

    – j’avais vu passer une news qui affirmait que les frères kouachi s’était arrêtés *au Quick* après le massacre! Bon j’ai jamais vérifié l’info, mais clairemen j’étais aussi surpris du temps que ça a pris.

    – en même temps, tu fais bien de parler des méga moyens de surveillances de l’état, en tout cas des *services* de l’état, mais jep ense que c’est à double tranchant. Dans un sens tu soulèves un paradoxe donc c’est intéressant, dans l’autre je pense que ces moyens de surveillance en France ne sont justement pas assez centralisés et analysés pour qu’ils soient utilisés au maximum de leur potentiel. Par contre là ça va peut être venir pour le coup..

    – je vois toujours pas de quoi on parle quand on parle de « république ».. on dirait que le terme prend une défition adaptée à celui qui l’emploie.. Quant a l’ambiguité république/démocratie, elle a l’air qd même assez importante: https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique

  • Damien
    je rajouterai que cet état d’esprit imposé par les gouvernements successifs procède de l’infantilisation du citoyen ainsi que de sa deresponsabilisation.

    l’Etat pense et sait ce qu’il faut pour le bien etre des citoyens : si les citoyens l’oublient, un petit attentat par ci par la ou une petite crise financiere et tout revient dans le droit chemin, celui de l’obeissance aveugle aux pouvoirs en place, pouvoir politique incarnés par toujours les memes depuis 40 ans et pouvoir financier qui dirige l’economie.

    Citoyen, reste assis dans ton canapé devant TF1, l’Etat s’occupe de tout.

  • > Non, comme je le dis, les attaquants sont sortis du journal en criant à la vengeance. Le but n’était pas donc de créer la terreur. S’ils avaient voulu provoquer une terreur, ils auraient fait péter une bombe dans le RER A en pleine heure de pointe. Là, c’était une attaque beaucoup plus millimétrée.

    Tout ça n’est pas du tout incompatible, je te rappelle qu’on va faire la guerre pour défendre la liberté et la démocratie en général.. c’est le même processus mais dans le camp d’en face: la violence est toujours justifiée par la symbolique du groupe attaquant, pour eux soit disant l’islam, pour nous soit disant la liberté d’xpression.
    Si tu pense qu’un attaque terroriste n’est pas millimétrée, tu te gourres, on parle pas juste d’actions chaotiques visant à faire le plus de victimes possibles. ça le deviendra peut être, et ça sera toujours du terrorisme. Mais au bout du compte le but est de semer le souc, que ce soit par des petites actions ciblées (plutôt stratégie Alqaeda par ex.) ou des conflits/attentats d’ampleur (stratégie Daesh par ex.). Si je suis d’accord pour dire que la définition du terrorisme est trop large et trop utilisée à tort et à travers au niveau étatique, ta définition à toi est trop restrictive, et sur des critères qui sont liés à la conclusion que tu veux en tirer.

    > Mais si tu pars sur cette définition de la terreur, nos politiques sont des terroristes en ça qu’ils ont pour but d’instiller la terreur dans l’esprit des gens. En tout cas ne se comportent-t-ils pas autrement lorsqu’ils affirment qu’on est en guerre alors qu’il n’y a aucun conflit armé contre le territoire ni d’ennemi désigné.

    ha mais je répète: ce mot désigne à l’origine l’action de l’état, il est né *avec* l’état en fait:

    *Le mot « terrorisme » est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur »11, de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les contre-révolutionnaires. Il s’agit alors d’un mode d’exercice du pouvoir, non d’un moyen d’action contre lui. Le mot a évolué au cours du XIXe siècle pour désigner non plus une action de l’État mais d’une action contre lui.*

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme

    Aujourd’hui on se tape les 2 volets: terrorisme « contre l’état » et terrorisme d’état, les 2 se nourrissent admirablement.

    > certes, comme tu le précises, on nous dit que l’ennemi est « le terrorisme ». M’enfin, le terrorisme est une idée. C’est légé pour en faire un ennemi tout de même…

    C’est tout à fait ce que j’essayais d’expliquer: quand on combat une idée, et qu’on s’engage dans une guerre, cela implique un peuple à combattre, or ce peuple n’est même pas défini. D’où ma conclusion: combattre une idée c’est le meilleure moyen de faire durer une guerre inutilement et éternellement, comme dit dans le bouquin 1984. En fait c’est pas que c’est léger, justement c’est très efficace en pratique! « On ne sort de l’ambiguité qu’à ses propres dépends » (Cardinal de Retz, à mon avis un des grands traits de la culture française en plus, d’où ma référence aux « coups tordus » )
    Bon là j’ai réécrit mon commentaire en fait, tu lis trop vite mon canard!

    > si je n’ai pas le droit de m’exprimer moi-même dans les débats sur l’adoption d’une loi, d’en rédiger une moi-même et la proposer, alors je ne suis pas en démocratie, c’est autre chose, mais pas une démocratie

    On est d’accord, mon questionnement ne portait pas sur le concept de démocratie, mais sur celui de république, car tu affirmes que nous ne sommes pas en démocratie mais en république.

  • Mister Paytwick
    Si vous pensez que la vidéo-protection (attention, je cite les panneaux de la ville: on ne parle plus de caméra de surveillance mais de vidéo-protection! Vive le Novlangue…) est abusive principalement dans les grandes villes, c’est que vous n’avez pas encore vu Douai (ville connue pour son palais de justice et son tram-bus à quelques millions d’euros, pas pour être Marseille nord.), parce qu’une place d’une centaine de mètre carré est littérallement cienturée de caméras, c’est pas normal vu le nombre d’habitants, de flics et la surface de la ville -c’est même la preuve que ce n’est pas le ras-le-bol officiel- notamment la place où se tient le marché qui, il faut le dire, est quand même un marché avec beaucoup d’arabes, qui viennent bosser hônnetement et sans voler le client, alors faut bien les garder à l’oeil…

    Dire que l’état ne dispose pas de moyen de surveillance centralisé est aussi une bêtise, petit exemple: Kwartz, le système d’exploitation des serveurs de l’Éducation Nationale (un par lycée et collège), basé sur Debian pour devenir une sombre merde à maintenir simplement à jour, qui est capable (et qui le fait) de rapporter les moindres faits et gestes des utilisateurs du réseau. Dont l’utilisation est obligatoire dans l’enceinte du bâtiment… Après, si l’imcompétence des informaticiens engagés pour produire ce système continue comme ça (indice: ils forment de plus en les gens pour utiliser Kwartz « correctement » a.k.a. « comme l’État le désire »), leur propre ignorance aidera.

    Par contre, il y a deux trois petits points que je traiterai de « mal amenés »:

    Quand on sait de quoi est capable aujourd’hui l’informatique en terme de prédiction et d’anticipation avec des outils comme Palantir, le nombre effrayant de caméras de surveillances dans Paris […].

    Aussi loin que l’informatique va, difficile de prédire des évènements aussi particulier.

    Les caméras de surveillance, contrairement à la Novlangue d’État ne laisse entendre, ne peuvent que « constater une infraction » ou « suivre un suspect » (normalement, la présomption d’innocence nous empêche de parler d’un coupable avant son procès) mais surtout pas « protéger » quoique ce soit.

    Cependant, il ne faut pas douter des la puissance de ces deux éléments combinés avec la police, ses indicateurs et nos amis des renseignement (regarde, grâce à moi, tu n’aura pas de problème avec eux! Tu peux me remercier quand même!) Surtout lorsqu’on sait que les-dits services se gardent toujours des groupes sous le coude, histoire de pouvoir faire un coup d’éclat sur commande. Et ça, c’est dixit Trévidic lors de sa conférence au CRéA.

    Alors que des inconnus arrivent à faire le sous-marin, okay, mais si on commence à dire que des gens surveillés arrivent à faire de même…

    Et pour citer un agent des services secrets dans Histoire des services secrets: [Les services secrets français] sont toujours plus discret que les américains. (Vous me direz que c’est pas très dur… Certes.)

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