Faut-il détester les gens qui gardent leur sac à dos dans les transports en commun ?

Voici ce jour un billet sur le savoir-vivre et le vivre ensemble dans les transports en commun.

Ce matin, comme de nombreux matins, le métro est bondé. Et plusieurs indices viennent valider ce fait :

• Une quinzaine de personnes attendent sur le quai, autour du damier au sol indiquant où les portes de la rame s’ouvriront,
• Quelques personnes seulement descendent du métro qui vient de s’arrêter,
• De nombreuses personnes restent à l’intérieur et ne semble pas avoir envie de descendre.

Mince. C’est confirmé : il y a beaucoup de monde, on n’est pas sur de monter tout de suite. Et si on monte, le voyage va être tendu.

Pourtant, en regardant de plus près, on voit de l’espace entre les passagers. De petits espaces certes mais des espaces.

Et c’est là qu’on s’aperçoit que de nombreux passagers gardent leur sac à dos… sur le dos. Sac d’ordinateur, sac de sport, sac de randonnée, sac de cours, etc. Bref, ils sont nombreux ces sacs, empiétant sur l’espace physique de la rame de métro. Privatisant un volume considérable de mètres carrés répété par les 10, 15, 20 personnes conservant leur sac à dos sur les épaules.

J’observe cela depuis de nombreux mois et je ne vois pas d’évolution positive. Rares sont les personnes qui soudainement décident d’enlever leur sac pour laisser rentrer une personne ou qui le font alors qu’elles viennent de donner un « coup de sac » à leur voisin en se déplaçant dans la rame.

Droit comme un I, écouteurs bluetooth dans les oreilles, regard rivé sur son smartphone, le voyageur (parce que ce sont majoritairement des hommes) évolue seul sur la planète terre et il a zéro considération pour le reste de l’humanité avec son sac à dos design à la mode sur les épaules.

Alors faut-il détester les gens qui gardent leur sac à dos dans les transports en commun ? Je vous laisse seul juge !

Damien

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