Donald Trump et les USA, les meilleurs arguments pour l’open-source et le logiciel libre

Deux nouvelles, coup sur coup, nous rappellent la nécessaire prise de recul par rapport aux USA et sa politique de domination et d’extorsion incarnée par Donald Trump.

La Suisse et un lander allemand ont décide de se passer des services de Microsoft pour aller vers Linux et des outils comme LibreOffice par exemple.

De nombreuses villes ont déjà franchi le pas ou vont le faire dans les mois à venir. On peut citer Barcelone, Buenos Aires, Budapest, Bristol, Córdoba, Gdańsk, Helsinki, Madrid, Malmö, Nantes, Pékin, Rennes, Saint-Pétersbourg, São Paulo, Strasbourg, Toulouse, Valence, Vienne, Chamonix, Echirolles. J’imagine qu’il y en a d’autres à des échelles variées. Lyon va remplacer petit à petit Windows et Microsoft 365 par Linux et OnlyOffice. Blois a également lancé une expérimentation.

Pour les Etats et services publics, on peut citer le Danemark, la Gendarmerie Française, les armées italienne, indienne, russe (évidemment) et chinoise (évidemment).

A noter que le Ministère des Armée en France a fait complètement l’inverse en 2009 et se félicitait d’avoir signé un contrat « open bar » avec Microsoft, sans appel d’offres en 2009. Qu’est-ce qui a guidé l’action d’Hervé Morin, de François Fillon et de Nicolas Sarkozy à l’époque ? On se serait attendu à plus de conviction souverainiste et éthique de la part d’un parti de droite se réclamant du gaullisme… Le futur nous éclairera sur la moralité de François Fillon et de Nicolas Sarkozy, condamnés respectivement pour l’un pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux, et complicité d’emploi fictif dans l’affaire des “emplois fictifs” de sa femme Penelope et de ses enfants, et pour l’autre pour abus de confiance et faux en écriture publique dans le financement de sa campagne présidentielle de 2012 (affaire Bygmalion), corruption passive et trafic d’influence (affaire Azibert révélée par des écoutes téléphoniques).

Bref, la politique brutale et visible de Donald Trump permet enfin à certains et certaines de réaliser que les USA ne sont pas un allié naturel des démocraties européennes. En utilisant les services numériques des entreprises étasuniennes au niveau individuel et surtout au niveau étatique, nous avons renforcer le pouvoir extraterritoriale des USA sur nos pays et notre indépendance politique (avec le Cloud act par exemple). Le réveil est douloureux pour les nations européennes et l’Union Européenne.

Un nouveau jour se lève pour les distributions Linux et les outils libres et open-source. C’est à l’acteur public de lancer le mouvement et également aux citoyens et citoyennes, dans notre quotidien de modifier nos usages.

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